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The Wicked + The Divine Tome 7

 
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Vos notes
2 votants

 

Point(s) fort(s) :


Des éclaircissements sur les origines de la série.
Les dessins et les compositions.
Le flash-back du chapitre 36.
L’intelligence de la réutilisation des mythes.

Point(s) faible(s) :


Rien, nada, walouh


 
En résumé
 

Ce tome 7 de The Wicked + The Divine est encore une grosse frappe. Si vous en êtes arrivés là, vous connaissez déjà les qualités de la série. Pourtant, l’équipe parvient encore à nous surprendre via des idées et des approfondissements pertinents et captivants. L’appréhension guette à l’approche de la fin.

 
Infos techniques
 

Scénario : Kieron Gillen
Dessin : Jamie McKelvie
Couleur : Matt Wilson
Editeur :
 
Editeur VO :
 
Publié 4 mars 2020 par

 
Dans le détail...
 
 

Héritage du pouvoir

The Wicked + The Divine va bientôt se terminer et ce tome 7 achève de lever le voile sur les mystères de l’univers. À voir comment Glénat Comics conclura la série. Le choix leur est offert et il est possible que le prochain tome compile tous les one-shots. Le titre du tome « Postérité » est intéressant car il montre finalement bien ce que tente de construire la série.

En effet, la série est surtout une étude de caractères sur le pouvoir et ce que l’on en fait. Depuis la mort de Ananke, l’héritage s’est invité dans la danse. Ainsi, Kieron Gillen, Jamie McKelvie et Matt Wilson ont réussi à creuser leur discours. On retrouve alors Cass, Perséphone et le fils de Woden, enfermés par ce dernier. On ne s’attarde pas forcément sur le double-jeu du Daft Punk britannique mais surtout sur celui de Minerva. Au travers de nombreux flash-backs, les artistes vont tout nous expliquer sur son lien avec Ananke et les origines de ce Panthéon. Une quête de pouvoir comme il en existe tant d’autres.

Retour aux origines

Mais c’est surtout dans la réutilisation de mythes classiques que l’équipe tire encore toute sa force. En reprenant et twistant Abel et Caïn, le scénario reprend son concept de base et l’enrichit encore plus. On revient aux origines du mythe et de l’histoire. Le vice de l’humanité et sa quête de pouvoir sidérante donne une richesse thématique que la réutilisation des cultes densifie d’autant plus. Mais c’est aussi le respect que démontrent les artistes dans cette réutilisation qui force le respect. Les bonus de fin de tome prouvent la tonne de recherches que fait Kieron Gillen, se posant comme un amoureux de l’Histoire et des histoires inventées à l’intérieur de celle-ci. Une séquence du chapitre 36 le représente parfaitement bien.

C’est l’occasion rêvée pour aborder la partie graphique, toujours impeccable, grâce à la synergie de Jamie McKelvie et Matt Wilson. Le découpage de nombreuses parties montre encore et toujours plus la capacité du dessinateur à aller plus loin. Lui qui m’impressionne déjà beaucoup en temps normal hallucine. Le flash-back du chapitre 36 est une merveille. Et c’est aussi le meilleur moment pour rendre justice à Clayton Cowles, le lettreur de la série qui par ses placements toujours judicieux donne aussi une grande force aux textes.

Ce tome fait donc avancer la série en levant le voile sur les derniers mystères. Minerva est au centre du récit, ses manigances et le jeu diabolique qu’elle a enclenché avec Ananke. On apprend donc tout ici et la fin du tome promet un final plus qu’intéressant. Comme toujours, il y a des morts et de l’action mais c’est toujours le mal-être de ces individus se retrouvant investis de pouvoir qu’ils n’ont pas demandés qui m’intéresse. Baal le cristallise bien mais Baphomet et Morrigan aussi. À eux trois, ils prouvent les dangers et les difficultés du pouvoir. L’humanité qui transpire sous leur puissance et leur démesure est ce qui marque le plus à l’issue de la lecture.

Bref, ce tome 7 de The Wicked + The Divine que nous offre Glénat Comics est encore une grosse frappe. Si vous en êtes arrivés là, vous connaissez déjà les qualités de la série. Pourtant, l’équipe parvient encore à nous surprendre, à nous accrocher via des idées et des approfondissements pertinents et captivants. L’appréhension guette à l’approche de la fin.

 

Ils ont kiffé :

 

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Comics Grinch râle beaucoup. Son origine vient de ses nombreuses grincheries envers BvS. Ayant gonflé sa petite amie avec ça, elle lui suggéra d'en parler avec d'autres. Ce fût chose faite. Vénère Grant Morrison, conchie Mark Millar.


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      Comics Grinch’
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      Ce tome 7 de The Wicked + The Divine est encore une grosse frappe. Si vous en êtes arrivés là, vous connaissez déjà les qualités de la série. Pourtant, l’équipe parvient encore à nous surprendre via des idées et des approfondissements pertinents et captivants. L’appréhension guette à l’approche de la fin.

      [Retrouvez l’article de comics-grincheux à l’adresse The Wicked + The Divine Tome 7]

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