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Do a Powerbomb

 
Not' note
 
 
 
 
 


Vos notes
17 votants

 

Point(s) fort(s) :


Une histoire très humaine
Le dessin qui rend parfaitement compte des combats

Point(s) faible(s) :


Des petites imprécisions
Le combat final : inutile


 
En résumé
 

Do a Powerbomb est un excellent récit indépendant. Daniel Warren Johnson possède un véritable talent pour relater des histoires très humaines et émouvantes. Beaucoup lui sera pardonné pour cette raison, notamment un final inutile, une thématique redondante et quelques facilités dans son scénario.

 
Infos techniques
 

Scénario : Daniel Warren Johnson
Dessin : Daniel Warren Johnson
Editeur :
 
Editeur VO :
 
Publié 23 juin 2023 par

 
Dans le détail...
 
 

Catch-phrase

Do a Powerbomb est le nouveau récit de Daniel Warren Johnson (Extremity, Wonder Woman Dead Earth, Murder Falcon dont vous trouverez les critiques en cliquant sur le.s titre.s qui vous intéresse.nt). Do A Powerbomb met en scène Lona Steelrose, fille de la célébrissime catcheuse Yua Steelrose. Alors que sa mère est décédée sur le ring pendant un combat il y a plusieurs années, Lona souhaite suivre la même carrière que sa mère. Contre l’avis de son père qui ne s’est jamais remis de l’accident de son épouse. Mais un jour, un nécromancien venu d’une autre dimension, fan de sports de combat, lui propose de trouver un équipier et de participer à un tournoi. Les vainqueurs se voient remettre le pouvoir de ressusciter la personne de leur choix.

Do a Powerbomb est proposé dans deux versions par Urban Comics. La version couleur au prix de 192 pages pour 19 euros. La version noir et blanc grand format au prix de 29 pour 184 pages.

Un rythme efficace

Do a Powerbomb est un excellent récit. J’ai la chance de recevoir de la part des éditeurs de nombreux titres. Il est cependant assez rare que je les lise d’une traite. Pourtant Do a Powerbomb fait partie de ceux que je n’ai lâché qu’une fois la dernière page lue. En effet Daniel Warren Johnson nous propose une narration rythmée et efficace. Si l’intrigue défile à vitesse grand V sous nos yeux, cela ne se fait jamais au travers d’un sentiment d’expédition. Ne s’attardant pas trop sur les combats (certains mangakas pourraient en prendre de la graine) en faisant plus la part belle aux dialogues et introspections des personnages.

aux thématiques récurrentes

Le nom de Daniel Warren Johnson m’était sorti de l’esprit. C’est mon collègue Zouzeman qui m’a rappelé qu’on lui devait les magnifiques titres dont j’ai parlé en introduction. Et mon cher Zouze a soulevé un point très juste : DWJ me semble par moments tourner en rond. L’on retrouve effectivement dans ses titres, des intrigues tournant autour des mêmes sujets. Le deuil, le pardon, les liens familiaux, la reconstruction. Par moments je me dis que l’on devrait nous faire lire ses œuvres plutôt qu’étudier Elisabeth Kubler Ross lorsque l’on fait nos études. Alors je laisse Zouze râler en-dessous, mais malgré la redondance, j’ai trouvé Do a Powerbomb excellent.

L’humain au coeur du récit

Do a Powerbomb n’échappe certes pas aux thématiques chères à DWJ. Mais on retrouve aussi tout le talent du bonhomme. Ses personnages sont humains et attendrissants. L’auteur explore avec finesse, pour chacun des personnages concernés, la manière dont ils gèrent respectivement le deuil. Et le processus de reconstruction qui en découle. Mon ancien camarade Docteur Comics avait écrit que DWJ mettait l’humain au coeur de ses récits. Celui-ci ne fait pas exception.

avec tout de même des ficelles grosses comme la troisième corde

DWJ commet tout de même quelques maladresses. Les plus petites concernent des imprécisions entre le texte et l’image. Il est ainsi écrit par moment que Lona donne un coup de coude à l’un de ses adversaires, quand elle donne un coup de poing sur l’image. Je me montrerai aussi tatillon en reprochant à DWJ un climax de début de récit qui m’aura semblé aussi artificiel que téléphoné. C’est tout juste si l’auteur n’a pas fait dire à son personnage une citation bien connue, du méchant de cinéma préféré de tout le monde. Enfin j’en dis déjà trop. Pour finir et ce sera l’élément qui aura le plus pénalisé la note finale de Do a Powerbomb : le combat final. Je le résume en un seul mot : INUTILE. Je pourrai rajouter “ridicule”, “nul”, bref, les dernières pages du récit ne servent clairement à rien. Vous pourriez même ne pas les lire. L’antagoniste n’a rien à faire là et aurait même tendance à nous faire sortir de la suspension de crédulité que le récit parvenait à maintenir jusque là, dommage.

Un dessin toujours clivant

DWJ illustre ses récits. Son style très européen est volontairement chargé. L’amas de traits et de détails pouvant par moments rendre une impression “brouillonne”. On retrouve cependant le talent de l’auteur pour créer du dynamisme et faire état de la violence qui règne dans les combats. Si l’œuvre se montre moins sanguinolente que les trois autres mentionnées en introduction, l’odeur ferreuse du sang semble presque imprégner le bout de nos doigts au fil de la lecture.

Bref, Do a Powerbomb est un excellent récit indépendant. Daniel Warren Johnson possède un véritable talent pour relater des histoires très humaines et émouvantes. Beaucoup lui sera pardonné pour cette raison, notamment un final inutile, une thématique redondante et quelques facilités dans son scénario.

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Business-man de petite envergure, professionnel de santé, pratiquant d'arts martiaux, joueur de jeux de plateaux, lecteur de comics, fan de littérature US


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      Zouzeman
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