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Supergirl Saison 4 – Le bilan

 
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Vos notes
50 votants

 

Point(s) Fort(s)


Les thèmes abordés bien traités
Nia et Brainy, un duo attendrissant
Les relations entre les persos bien traités

Point(s) Fabile(s)


James Olsen qui n'a plus aucun intérêt
Le twist de l'épisode 16


 
Infos Techniques
 

La saison 4 de Supergirl me paraît être la meilleure de la série. Doté d’une structure plus maîtrisée et surtout, d’une meilleure anticipation du fil rouge, elle pèche lorsqu’il faut tout assembler. Pourtant, elle parvient à être sincère et pertinente dans les thèmes qu’elle aborde.

 
En résumé...
 

Une série de : Andrew Kreisberg, Greg Berlanti, Ali Adler
Scénario de l'épisode : Jessica Queller, Robert Rovner, Gabriel Llanas, Aadrita Mukerji, Dana Horgan, Maria Maggenti, Daniel Beaty, Rob Wright, Derek Simon, Eric Carrasco, Katie Rose Rogers, Jess Kardos, Nicki Holcomb, Lindsay Sturman
Réalisation de l'épisode : Jesse Warn, Harry Jierjan, Armen V. Kevorkian, David McWhirter, Ben Bray, Antonio Negret, Carl Seaton, David Harewood, Shannon Kohli, Alexis Ostrander, Andi Armaganian, Tawnia McKiernan, Stefan Pleszczynski, Rachel Talalay, Kevin Smith
Principaux acteurs : Melissa Benoist, Mehcad Brooks, Chyler Leigh, Katie McGrath, Jesse Rath, Sam Witwer, Nicole Maines, April Parker Jones, David Harewood
Diffuseur VO : The CW
Diffuseur VF : Netflix, CStar
Univers :
 
Publié 24 mai 2019 par

 
Dans le détail...
 
 

Truth & Justice !

C’est la période de l’année où les séries se terminent ! Supergirl se conclut elle aussi et il est donc l’heure de faire le bilan de cette série (la seule que je suis encore assidûment dans l’Arrow-verse).

Pour cette saison 4, les scénaristes ont décidé d’embrasser une formule bien plus feuilletonnante que les années précédentes et c’est déjà l’une des bonnes qualités de cette saison. Exit les épisodes avec un ennemi à combattre, ici, la menace est importante puisque Supergirl va devoir se battre contre les démons actuels de l’Amérique.

Alors, oui, si vous n’aimez pas la politique, si vous en avez marre que l’on vous présente les américains comme des racistes, que l’on vous bassine avec les discours sur les fake news, ce n’est pas sur cette saison que vous passerez un bon moment. Pourtant, il faut reconnaître que le discours est bien écrit et jamais inséré au chausse-pieds. Surtout, l’ambiance positive de la série permet de contrebalancer efficacement ce discours grave et les actes souvent violents que les anti-aliens commettent.

Mais rien n’est jamais mièvre, le ton est bien dosé. Cela est aussi dû à la mise en avant de deux nouveaux personnages. Nia Nall et Brainiac-5 qui prend un rôle plus conséquent cette année. Ensemble, ils forment un peu le renouveau de Supergirl, débarrassée des scories habituelles et qui s’épanouit grâce aux nouveaux showrunners : Jessica Queller et Robert Rovner. Ils sont des personnages positifs mais qui portent en eux des blessures permettant de les rendre terriblement attachants tout au long de la saison. J’ai trouvé la gestion de la transsexualité très maîtrisée, d’autant que l’interprète, Nicole Maines est une actrice transsexuelle. La relation entre Nia et Brainy se fait de plus en plus proche mais, là encore, les choses sont bien faites.

Grâce à eux, Kara évolue bien. C’est son caractère optimiste et sa volonté de se battre pour la justice et la vérité qui fondent chacune de ses actions. Jamais elle ne déviera et les derniers épisodes de la saison prouveront qu’elle est une journaliste de qualité, ce que la série avait tendance à oublier les saisons précédentes.

Dans le même sens, la menace de cette saison est bonne. Agent Liberty et son armée de racistes sont bons, même si la fin de saison tend à diminuer l’impact. L’épisode flash-back nous permet de plonger sous le masque d’un méchant qui va évoluer et montrer à quel point la désinformation et la haine ont des facilités à s’infiltrer dans toutes les strates de la Société. De même, la relation avec son fils prendra un tour surprenant. De ce point de vue, l’anticipation des thématiques et la volonté de faire exister des personnages crédibles, cohérents dans leurs actes et attachants malgré leurs défauts font un bien fou. Les saisons précédentes sentaient souvent les intrigues cousues de fil blanc.

Néanmoins, il faut quand même bien dire qu’un twist à l’épisode 16 tend à amoindrir les thèmes. C’est l’arrivée d’un méchant classique de la super-famille qui m’a déçu. En effet, l’idée aurait pu être intéressante si elle avait analysé le personnage sous son angle xénophobe mais ce n’est pas le cas. Il est derrière toute l’intrigue de la saison et a tout prévu.

En ce qui concerne le développement des autres personnages, à part le cas James Olsen dont les scénaristes ne savent quoi faire, ils sont bons même si irréguliers. L’ancien photographe passe par plein de storylines dont une au potentiel intéressant mais qui s’écroule sur elle-même en un seul épisode. Alex se retrouve dotée d’un arc mis en place, oublié et rattrapé au dernier moment par des scénaristes qui semblent s’être tellement concentrés sur le fil rouge qu’ils en ont parfois oublié certains développements. Cela n’est pas dérangeant outre-mesure. L’important pour elle, c’est le relationnel qu’elle entretient avec Kara et de ce côté, une fois de plus, c’est réussi. Il en va de même pour Lena qui bénéficie d’une storyline intéressante à la fin de saison.

Cependant, l’autre personnage qui passe par une gamme variée d’arcs, c’est J’onn J’onzz. Si le travail psychologique est intéressant, le résultat est décevant. Son affrontement avec Manchester Black est bâclé et sa place dans la fin de saison laisse perplexe. Mais contrairement à Alex, son relationnel avec Kara est souvent écarté, ce qui n’aide pas à sauver. Résultat, j’ai arrêté de m’intéresser à ce qui lui arrivait.

L’ensemble de cette saison 4 m’aura convaincu. Oui, il y a des gros défauts mais cette volonté de parler des dangers de la montée de la haine aux États-Unis mérite d’être saluée. Supergirl s’impose comme La série qui prône la tolérance, la diversité et le féminisme mais en le faisant très bien grâce à une grande finesse dans l’écriture. Le comparatif avec la saison 2 de Sabrina avec qui elle partage de nombreuses thématiques est d’ailleurs assez fou. Dans un monde où les séries du Arrow-Verse ont tendance à se faire enfoncer par des gens qui ne les regardent pas, le travail des scénaristes prouve un talent irrégulier mais bien présent.

Bref, la saison 4 de Supergirl me paraît être la meilleure de la série. Doté d’une structure plus maîtrisée et surtout, d’une meilleure anticipation du fil rouge, elle pèche lorsqu’il faut tout assembler. Pourtant, elle parvient à être sincère, pertinente et c’est ce que je demande à une série.

 

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      La saison 4 de Supergirl me paraît être la meilleure de la série. Doté d’une structure plus maîtrisée et surtout, d’une meilleure anticipation du fil rouge, elle pèche lorsqu’il faut tout assembler. Pourtant, elle parvient à être sincère et pertinente dans les thèmes qu’elle aborde.

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