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Black Lightning Saison 2 – Bilan

 
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Vos notes
6 votants

 

Point(s) Fort(s)


Les personnages toujours attachants
Une jolie progression scénaristique tout du long
Un sentiment d'accomplissement arrivé à la fin de la saison

Point(s) Fabile(s)


La partie super-héroïque pas captivante


 
Infos Techniques
 

La saison 2 de Black Lightning confirme toutes les qualités de la série. Véritablement à part sur The CW, elle construit une intrigue sur le long terme plutôt que d’avancer avec des intrigues hebdomadaires, elle se base sur le relationnel et développe ses personnages en couplant cela à un discours social percutant.

 
En résumé...
 

Une série de : Salim Akil
Scénario de l'épisode : Salim Akil, Charles D. Holland, Jan Nash, Adam Giaudrone, Lamont Magee, Pat Charles, Keli Goff, Jake Waulker, J. Allen Brown
Réalisation de l'épisode : Benny Boom, Tawnia McKiernan, Eric Laneuville, Oz Scott, Michael Schultz, Salli Richardson-Whitfield, Rose Troche, Jeff Byrd, Robert Townsend, Rob Hardy
Principaux acteurs : Cress Williams, China Anne McClain, Nafessa Williams, Christine Adams, Marvin "Krondon" Jones III, James Remar
Diffuseur VO : The CW
Diffuseur VF : Netflix
Univers :
 
Publié 29 mars 2019 par

 
Dans le détail...
 
 

Cette saison 2 de Black Lightning aura finalement été courte, seize épisodes, soit trois de plus que la saison précédente. Comme je l’avais indiqué dans mon bilan de la première partie, cette rallonge s’est ressentie par des détours un peu inutiles (mais qui seront certainement utilisés plus tard, dans la saison 3, je pense). Arrivé à la fin de saison, le bilan est quand même largement positif.

Alors oui, la série est toujours assez mauvaise dans sa partie super-héroïque pure : les scènes d’action sont filmées, chorégraphiées et montées de manière assez sale, très brouillonnes et peu engageantes. Mais ce n’est pas l’intérêt de la série. Là où la série et cette deuxième partie de saison 2 se fait très bonne, c’est dans son recentrage sur la famille Pierce où chacun des membres a l’occasion de briller. On peut bien entendu dégager Lynn, l’ex-femme de Jefferson qui se tape les storylines pourries habituelles. Elle garde les gosses dans les incubateurs et les scénaristes la font passer par toute une gamme de crises émotionnelles qui à la fin tendent à la transformer en femme instable plutôt qu’en personnage qui subi des épreuves au milieu d’une famille dont les membres ont des pouvoirs et se sent dépassé. Dommage parce que faire le point sur sa situation à elle serait intéressante. Mais arrivé en fin de saison, elle reste cantonnée au rôle d’une femme qui s’extasie ou se morfond selon l’humeur des scénaristes à chaque sortie en mission.

Pour le reste de la famille, c’est mieux. Alissa, Jeff et Jennifer prennent clairement le devant de la scène et c’est très bien. Les deux filles sont les personnages les plus attachants de la série. L’aînée s’éclate à aider son père et est méga badass tandis que la cadette découvre ses pouvoirs et apprend peu à peu à les maîtriser. Son cheminement psychologique aura été assez violent, notamment pour sa relation avec Khalil mais elle se sera endurcie même si le traitement de cette relation est un peu précipité à la fin. En tous les cas, chacun des personnages parvient à briller au long de la saison et c’est très agréable car les différentes intrigues font vraiment la part belle au relationnel.

Ce qui est dommage dans tout cela, c’est que les scénaristes ont dû faire un choix entre continuer à faire du discours social ou développer leur intrigue. C’est la deuxième option qui a été choisie et c’est plutôt bienvenu. En effet, la confrontation contre Whales continue et s’intensifie, permettant au très charismatique Krondon de se lâcher. Ce focus sur la bataille contre Whales permet aussi de s’écarter du sempiternel complot qui a tendance à me gonfler. Je comprends le propos derrière mais les complots et les organisations secrètes, ça a le don de me briser les noix. C’est finalement ça le gros problème que j’ai avec la série. Elle s’est embourbée dans une intrigue qui va s’amplifier la saison prochaine et ça ne donne pas du tout envie. Je demande à voir, surtout si cela peut renouveler le discours social de la série.

Bref, cette saison 2 de Black Lightning confirme toutes les qualités de la série. Véritablement à part sur The CW, elle construit une intrigue sur le long terme plutôt que d’avancer avec des intrigues hebdomadaires, permettant de plus construire le relationnel et c’est bien là sa grande force. Couplé à un discours social moins présent mais qui reste percutant, Black Lightning confirme donc qu’elle est la meilleure série super-héroïque actuelle. Oui, c’est aussi simple que ça et si vous n’êtes d’accord, vous n’avez qu’à le dire en commentaire.

 

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Les mots clé de cet article
Arrowverse avis Black Lightning chronique review The CW

 
Comics Grinch râle beaucoup. Son origine vient de ses nombreuses grincheries envers BvS. Ayant gonflé sa petite amie avec ça, elle lui suggéra d'en parler avec d'autres. Ce fût chose faite. Vénère Grant Morrison, conchie Mark Millar.


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      La saison 2 de Black Lightning confirme toutes les qualités de la série. Véritablement à part sur The CW, elle construit une intrigue sur le long terme plutôt que d’avancer avec des intrigues hebdomadaires, elle se base sur le relationnel et développe ses personnages en couplant cela à un discours social percutant.

      [Retrouvez l’article de comics-grincheux à l’adresse Black Lightning Saison 2 – Bilan]

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