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Justice League Dark Tome 1

 
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Vos notes
11 votants

 

Point(s) fort(s) :


Un univers magique passionnant et une ambiance horrifiante réussie
Qualité graphique au dessus de la norme actuelle chez les séries mainsteam
Les personnages et leurs relations
Une menace crédible

Point(s) faible(s) :


Des libertés sur les origines de Wonder Woman qui ne plairont peut être pas aux puristes
Une série qui n’embrasse pas encore suffisamment l'horreur. Donnez-moi plus d’horreur !
Il est conseillé d'avoir lu No Justice pour bien tout comprendre


 
En résumé
 

Justice League Dark est une excellente série. Si cela reste un pur divertissement d’action, il est fait avec de l’originalité et un amour de l’horreur. Il s’agit de l’une des meilleures séries publiées par DC comics actuellement et je ne peux que vous encourager à y jeter un coup d’œil, vous ne le regretterez pas !

 
Infos techniques
 

Dessin : Alvaro Martinez, Emanuela Lupacchino, Fernando Blanco, Miguel Mendonça & Jesus Merino
Encrage : Fernando Blanco, Jesus Merino, Raul Fernandez & Ray McCarthy,
Couleur : Brad Anderson, Romulo Fajardo Jr,
Editeur :
 
Editeur VO :
 
Publié 9 juillet 2019 par

 
Dans le détail...
 
 

Burn the Witch !

La première chose qui marque lorsque vous attaquez la lecture de Justice League Dark est que vous avez en face de vous un récit qui ose incorporer de véritables éléments d’horreur. Les New 52 avaient profondément édulcoré l’univers magique de chez DC et celui-ci s’en était retrouvé trop « propre » et avait clairement perdu tout ce qui faisait son charme et sa personnalité pour devenir une licence d’action sans saveur. Heureusement, les events sont souvent l’occasion d’opérer des soft reboot et de relancer certaines séries tombées dans l’oubli : ce fut le cas ici avec No Justice qui permit à James Tynion IV de faire revenir la Justice League Dark d’entre les morts.  Et on peut d’ores et déjà dire que c’est une franche réussite.

Bien entendu, cette dimension horrifique reste assez timide (on n’est pas au niveau d’un Immortal Hulk, c’est un fait) mais il est incroyablement agréable de voir ainsi la facette mystique de chez DC aussi bien traitée. Cet univers est terriblement fascinant et est bien trop souvent mis de côté.

Les membres de cette Justice League mystique sont Wonder WomanZatanna, Détective Chimp, Swamp Thing, Man-Bat auxquels s’ajoutent quelques apparitions régulières de John Constantine et du Docteur Fate. Si l’on pourrait craindre que la présence de Wonder Woman dans l’équipe éclipse les autres membres moins populaires auprès du grand public, il n’en est rien : Justice League Dark est avant tout un récit d’équipe. James Tynion IV confirme ici son talent pour écrire des groupes, un exercice dans lequel il s’était déjà fort bien illustré lorsqu’il œuvrait sur Detective Comics Rebirth. L’auteur arrive en quelques pages à parfaitement présenter chacun des membres de cette nouvelle équipe. Très vite, on comprend leurs caractères, leurs motivations, les relations que ces personnages entretiennent et on s’attache à eux très rapidement. La dynamique que James Tynion IV met en place entre les différents personnages est sans doute la partie la plus réussie de Justice League Dark. Mentionnons tout de même que James Tynion IV se permet de nombreuses libertés sur les origines de notre reine des amazones préférée. S’il ne s’agit pas vraiment d’un défaut, cela pourrait déplaire aux plus puristes d’entre vous. Ce n’est toutefois pas dérangeant et je pense que cela ne devrait pas déplaire à la grande majorité des lecteurs.

A l’instar de ce qu’il avait fait avec Clayface sur Detective Comics, James Tynion IV décide de réhabiliter un méchant du bat-verse et de l’incorporer dans son équipe : Kirk Langstorm aka « Man-bat ». Contre toutes attentes, cela fonctionne du tonnerre ! Là où on pourrait vite sombrer dans le cliché du scientifique borné mettant constamment en doute l’existence de la magie, James Tynion  IV réussit à ne jamais tomber dans la simplicité et écrit le personnage avec une grande nuance. Si on m’avait dit que j’apprécierais autant lire Man-Bat un jour, je n’y aurais pas cru !

Graphiquement, il s’agit sans aucune hésitation de l’un des plus beaux comics que pouvez vous procurer chez DC actuellement. Les numéros de la série principale sont assurés par un artiste espagnol du nom d’Alvaro Martinez. Celui-ci est tout simplement excellent sur tous les points et dessine de manière fort impactante l’horreur. Il a même la chance d’être épaulé par celui qui est probablement le meilleur coloriste que DC a à proposer : Brad Anderson. Il ne s’agit néanmoins pas du seul artiste à travailler sur ce tome mais la série réussit l’exploit moderne de ne proposer que des dessins de qualité. Graphiquement, c’est un sans faute.

Vous l’aurez compris, Justice League Dark est une excellente série. Si cela reste un pur divertissement d’action, il est fait avec de l’originalité et un amour de l’horreur. Il s’agit de l’une des meilleures séries publiées par DC comics actuellement et je ne peux que vous encourager à y jeter un coup d’œil, vous ne le regretterez pas.

La note de SpicyCactus :

 


L’avis de Lolo “Dr Comics” :

Justice League Dark est la deuxième série Justice League lancé sous le nouveau sigle de la New Justice. Le titre est écrit par James Tynion IV, protégé de Scott Snyder qui a su nous montrer toute l’étendue de son talent sur le titre Detective Comics au début de l’ère Rebirth. C’est donc avec de grandes attentes que j’ai débuté la lecture de ce titre.

Disons-le sans détour, je n’ai pas du tout été déçu par cette lecture, bien au contraire ! J’irai même jusqu’à dire que j’ai été davantage séduit que lors de ma lecture de son run sur Detective Comics. La différence tient en une raison principale : j’aime ce coup de projecteur sur des personnages peu exploités du DCverse et le choix de les faire évoluer dans un décor qui leur plait. Dans le cas présent le titre nous plonge dans un univers davantage tournée vers le fantastique, l’horreur et les mondes magiques.

L’histoire découle des événements de No Justice. Dans tout l’univers DC, les frontières ont été brisées, libérant ainsi les scénaristes des limites actuelles et montrant qu’il reste une infinité de mystères auquel personne n’a encore été confrontés. La magie ne fait pas exception et celle-ci s’en retrouve grandement bouleversée.

Le titre nous propose de suivre un casting grand luxe. Même si l’idée de coller un membre de la Ligue me gène parce que ces personnages pourraient très bien exister par eux-mêmes, le personnage de Diana est parfaitement géré et la dynamique du groupe mis en place est franchement bien menée, un bon point donc. Nos protagonistes se retrouvent ainsi confrontés à un représentant de cet autre monde, L’homme inversé, créature au combien inquiétante apportant une dimension d’horreur bienvenue et bien gérée. Les 3 premiers numéros composent la première rencontre avec cet antagoniste et font office d’une bien belle introduction.

Les numéros restant (comme pour New Justice Tome 2) contiennent un crossover avec le titre Wonder Woman (qui était en phase de transition aux US avec un changement d’équipe artistique important), la mettant naturellement au centre de l’intrigue : The Witching Hour. Mais doit-on craindre une lourdeur scénaristique équivalente au cross over  « Terre Noyé » ? Eh bien pas du tout, le crossover est parfaitement intégré puisque Tynion gère lui-même l’ensemble des titres, permettant une parfaite unité dans le déroulement de l’histoire et des dialogues. L’histoire est très intéressante et s’insère parfaitement dans l’esprit du titre en la confrontant à une menace intéressante en la personne de Hecate. En plus d’offrir une histoire riche et divertissante, elle permet à l’auteur de développer l’univers magique de DC et faire évoluer ses personnages de fort belle manière : un crossover parfaitement géré, bravo !

Pour la partie artistique, de nombreux artistes interviennent comme Jesus Merino et Emanuela Lupacchino qui réalisent une performance extrêmement solide. Mais la palme revient à Alvaro Martinez qui officiait déjà sur le titre Detective Comics et qui encore une fois nous régale avec des compositions sublimes, l’univers magique lui permettant d’aller encore plus loin dans la richesse de ses planches.

Vous l’aurez compris JL Dark a été pour moi un véritable plaisir de lecture. Le titre met l’accent sur une équipe riche et trop souvent inexploité, leur offrant un univers de Fantasy en pleine évolution et vraiment passionnant à découvrir. Vous auriez tort de vous passer d’une des meilleures série DC du moment, et pour ne rien vous cacher, la qualité ne diminuera pas dans les arcs suivants !

La note de Lolo, Dr Comics :

 

 

Ils ont kiffé :

 

Retrouvez Justice League Dark Tome 1 chez Excalibur Comics

 

 

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Je rêvais d'être le plus grand de tous les dresseurs. Finalement je fais des reviews de comics. C'est pas mal aussi


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      SpicyCactus
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      Justice League Dark est une excellente série. Si cela reste un pur divertissement d’action, il est fait avec de l’originalité et un amour de l’horreur. Il s’agit de l’une des meilleures séries publiées par DC comics actuellement et je ne peux que vous encourager à y jeter un coup d’œil, vous ne le regretterez pas !

      [Retrouvez l’article de spicycactus à l’adresse Justice League Dark Tome 1]

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