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Avengers Endgame

 
Not' note
 
 
 
 
 


Vos notes
20 votants

 

Point(s) Fort(s)


Le rythme
De nombreuses surprises
L'humanité et la sincérité qui se dégagent du film
Le final totalement barge

Point(s) Faibles(s)


Des blagues de mauvais goût, mal placées ou trop répétitives


 
En résumé...
 

Avengers Endgame est une conclusion magistrale. Trois heures qui passent vite, très vite, où les surprises s’enchaînent, où l’émotion parvient à nous saisir à plusieurs reprises et on se retrouve face à la mise en œuvre de rêves de fans de comics. C’est explosif mais aussi terriblement humain et beau.

 
Infos Techniques
 

Realisation : Anthony Russo, Joe Russo
Musique : Alan Silvestri
Studio : Marvel Studios
Principaux acteurs : Chris Evans, Robert Downey Jr., Scarlett Johansson, Mark Ruffalo, Jeremy Renner, Brie Larson, Bradley Cooper, Karen Gillan, Paul Rudd, Don Cheadle
Univers Partagé :
 
Inspiré D'un Comics De :
 
Publié 25 avril 2019 par

 
Dans le détail...
 
 

Whatever it takes !

L’avis de Comics Grincheux :

« This is the end, my friend » comme le chantait The Doors.

Mais quelle fin pour ce qui aura constitué quelque chose d’assez grandiose et unique dans l’industrie du cinéma ! Maintes fois imitée, jamais égalée, la formule de l’univers partagé façon Kevin Feige aura su s’imposer comme gagnante. On assiste ici à la conclusion d’une saison telle une série TV qui aurait duré onze ans. Les arches narratives se referment, de nouvelles s’ouvrent et les frangins Russo ainsi que Christopher Markus et Stephen McFeely nous offrent un ride de trois heures absolument fou !

Ça commence en prenant clairement le temps de s’appesantir sur les conséquences dramatiques de Infinity War. Le ton est résolument sombre, même si quelques vannes se glissent par-ci par-là, le tout est finement réglé et ça fait du bien. La psychologie est au centre, les héros et héroïnes sont dévastées et chacun se redresse différemment. A ce titre, la séquence qui ouvre le film donne le ton et montre le talent des frangins Russo à la réalisation. Sobre, efficace et mettant encore une fois les êtres humains et leurs émotions au centre de leurs cadres, c’est impeccable. La montée en puissance de leur réalisation et la qualité de leur mise en scène sur ces deux volets d’Avengers font oublier la catastrophe qu’était Civil War, seule erreur de parcours pour eux.

Comme le précédent opus, le scénario va vous surprendre et si vous aviez peur que les bandes-annonces en aient trop montré, le marketing et le savoir-faire de Marvel Studios a bien réussi à nous prendre par surprise. Sans être une merveille d’intelligence, l’écriture du film respecte ses personnages, même si on peut noter des blagues de mauvais goût, parfois mal placées et parfois trop répétitives. On sent que sur cette partie, d’autres membres de Marvel Studios ont mis la main à la patte, dont Taika Waïtiti et James Gunn. C’est le défaut classique de la recette du MCU qui ici atteint (encore) ses limites.

Pourtant, pour le reste, le film casse le cahier des charges. La structure du film est étonnante, revenant à quelque chose de old-school tout en parvenant à surprendre. On peut voir certaines ficelles, on peut se douter de certaines pistes mais l’ensemble est garni d’autres surprises et on se laisse embarquer. Puis, il ne faut pas omettre l’émotion très présente. Forcément, il y a eu un attachement aux personnages mais c’est surtout tout l’amour du médium comics qui fait que cela fonctionne. Des séquences posées aux séquences d’action, le film respire une sincérité qui fait plaisir à voir. Oui, le MCU a parfois tendance à être un empilement de films aux similitudes confondantes. Pourtant, ici, ce n’est pas le cas. La preuve que Marvel Studios parvient à proposer un grand spectacle réussi quand, comme dans les comics, il se fait généreux tout en restant humain, honnête et intègre. En effet, c’est cette sincérité qui me plaît dans les comics et que j’aime retrouver dans les adaptations cinématographiques. Espérons que la suite parvienne à continuer dans cette lignée.

Comme je le disais, la réalisation met les humains au centre des cadres ainsi que leurs émotions. Les plans sont rapprochés mais les personnages sont moins écrasés que dans le précédent opus, donnant une plus grande lisibilité aux scènes d’action. Mais c’est aussi le talent pour mettre chacun des personnages en avant qui surprend. Infinity War pouvait décevoir car il mettait beaucoup en avant Thor et les Gardiens. Ici, ce n’est plus le cas, chacun existe, chacun a ses scènes fortes et lorsque l’action se met en place, c’est un plaisir simple de fan qui se met en jeu. Que demande-t-on de plus, finalement ?

Bref, Avengers Endgame est une conclusion magistrale. Trois heures qui passent vite, très vite, où les surprises s’enchaînent, où l’émotion parvient à nous saisir à plusieurs reprises et on se retrouve face à la mise en œuvre de rêves de fans de comics. C’est explosif mais aussi terriblement humain et beau. Mais souvenez-vous que Thanos exige votre silence !

La note de Comics Grincheux :

 


L’avis de Ginlange :

Depuis un an et la sortie d’Infinity War l’attente se fait insupportable, les frères Russo nous promettant de terminer ce qui avait été commencé en 2008 par Iron Man. Nous y voilà. Toutes les cartes sont dévoilées, le jeu se termine. Marvel en sort-il gagnant ?

Le moins que l’on puisse dire c’est que Marvel avec la création de son MCU était gagnant avant même la sortie de ce dernier volet d’Avengers. Depuis 2008, ils sont arrivés à s’imposer d’une main de maître au box office mondial et ont rendu les héros de nos pages de comics préférés connus de tous. Mais Endgame clôture cette franchise de 22 films de la plus belle des façons.

Totalement différent d’Infinity War, les Russo décident des les premières minutes de prendre les spectateurs à contre pied. Déjouant nos attentes avec un amusement communicatif, les réalisateurs se jouent de nous comme des protagonistes. L’atmosphère oscille savamment. Entre profonde gravité avec la disparition des êtres aimés est formidablement amenée dans une scène d’ouverture digne des meilleurs épisodes de The Leftovers, les répercussions sonnant toujours justes. Tandis que les réalisateurs ne se privent pas de saupoudrer le tout d’un humour décomplexé qui arrive à ne jamais désamorcer pour autant le propos plus grave du film. Un mariage réussi.

On ne voit pas les trois heures défilées au fur et à mesure du dispositif qu’installe les réalisateurs pour un film s’avérant toujours imprévisible. Les deux réels points forts d’Endgame reste alors sa capacité à rester au niveau de l’humain, du premier au dernier plan du film. Le conflit peut être interplanétaire, la caméra se fixe sur ces regards parfois désespérés ou plein d’espoirs. Emotions souvent à fleur de peau pour des drames intimistes, des amours contrariés, des vengeances regrettées. Le deuxième point fort est la totale cohérence qu’Endgame impose vis-à-vis des 21 autres films qui l’accompagne, tous plus ou moins évoqués avec une nostalgie et mélancolie qui nous étreint au fil des rencontres, des souvenirs. Le film sonne volontairement comme la dernière pierre d’un édifice, comme le chant du cygne d’une franchise qui ne sera plus jamais la même.

N’oubliant pas son lot d’actions et de pyrotechnie qui franchit parfois les limites du fan service acceptable, pour terminer sur la meilleure des conclusions possibles, inattendue jusqu’à la dernière minute.

Il est difficile d’être totalement objectif face à cet objet peu commun. Pour un lecteur de comics, c’est un cadeau inespéré, jouissif au possible. Pour un spectateur du MCU, c’est l’aboutissement d’années de visionnage. Endgame s’accompagne d’un bagage émotionnel plus que conséquent propre à chacun d’entre nous, il m’a donc emporté loin, très loin, malgré ses fragilités. Ces incohérences, quelques creux à combler, son fan service passent en second plan devant tout ce qui accompagne Endgame. La fin d’une époque, le début d’autre chose. Des rires et des larmes.

Plus proche de l’humain que du héros, des destins personnels au cœur d’un film qui arrive à évoquer 11 ans d’histoires avec brio, tout est parfaitement enchevêtré dans une chronologie cohérente, évoquant avec une mélancolie certaine la fin d’un long parcours.

La note de Ginlange :

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1/5 Bof
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Comics Grinch râle beaucoup. Son origine vient de ses nombreuses grincheries envers BvS. Ayant gonflé sa petite amie avec ça, elle lui suggéra d'en parler avec d'autres. Ce fût chose faite. Vénère Grant Morrison, conchie Mark Millar.


Vos commentaires :

Accueil Forums Avengers Endgame

Vous lisez 2 fils de discussion
  • Auteur
    Messages
    • #27467
      Comics Grinch’
      Maître des clés

      Avengers Endgame est une conclusion magistrale. Trois heures qui passent vite, très vite, où les surprises s’enchaînent, où l’émotion parvient à nous saisir à plusieurs reprises et on se retrouve face à la mise en œuvre de rêves de fans de comics. C’est explosif mais aussi terriblement humain et beau.

      [Retrouvez l’article de comics-grincheux à l’adresse Avengers Endgame]

    • #27538
      Matt
      Participant

      On n’a pas vu le même film.
      J’ai trouvé tout ça long, poussif, inutilement bavard et sur des rails. Il ne manque plus que les panneaux dirigistes à la façons des chauffeurs de plateau, en télé : “pleurez maintenant”, “riez maintenant”, “tremblez maintenant”…

      Ce EndGame est, pour moi, le film de trop… le SAV prétentieux du MCU qui s’auto-cite, se référence lui-même et se regarde le nombril.

    • #27725
      TheMightyBoot
      Participant

      Émotionnellement le film était très fort, et les nombreux clins d’œil aux comics font du bien.

      Néanmoins, il est loin d’être parfait avec des Deus Ex poussifs et malvenus, des blagues à deux balles et des scènes inutiles qui n’apportent strictement rien à l’intrigue et/ou à la psychologie des personnages. Certaines mise-en-scène enlèvent le côté dramatique de l’action, et empêche d’être submergé par les émotions malgré la gravité (Natasha/Clint). Je passe les problèmes de cohérence (les asgardiens) entre IW et EG.

      Après, le final est là, les acteurs se sont attachés à leur personnage et ça se sent. L’adulte en moi est moyennement satisfait, mais l’enfant est conquis. Le coeur l’emportant sur la raison, ce film est un grand oui, le pinacle du MCU

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