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Wonder Woman 1984 – Critique divine !

 
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Vos notes
13 votants

 

Point(s) Fort(s)


Le début très bon, surtout en IMAX
Le final
La musique
Pedro Pascal et Kristen Wiig <3
Des idées intéressantes...

Point(s) Faibles(s)


... qui tombent toutes à côté !
L'alchimie entre Chris Pine et Gal Gadot en même temps que Steve Trevor.
La séquence en Egypte, raciste et totalement à la ramasse narrativement.
Le montage catastrophique.


 
En résumé...
 

Wonder Woman 1984 est une déception ! Ratant à peu près tout ce qu’il entreprend, il se montre loupé dans sa caractérisation catastrophique des personnages féminins. Pas aidé non plus par un scénario mal rythmé et qui rate tout ce qu’il essaye de raconter. Un conseil : mater les 15 premières minutes et les 20 dernières, vous aurez tout compris !

 
Infos Techniques
 

Realisation : Patty Jenkins
Scénario : Patty Jenkins, Geoff Johns, David Callaham
Musique : Hans Zimmer
Studio : Warner Bros.
Principaux acteurs : Gal Gadot, Chris Pine, Kristen Wiig, Pedro Pascal, Robin Wright
Univers Partagé :
 
Inspiré D'un Comics De :
 
Publié 31 mars 2021 par

 
Dans le détail...
 
 

C’est la dé-hess !

Après des mois de report et une pandémie, Wonder Woman 1984 arrive et notre critique aussi !

Alors, un petit préambule afin d’expliquer : évidemment que le film était dispo en piratage mais on ne veut pas vous encourager à le faire. Maintenant qu’il est en VOD et bientôt en blu-ray, vous pouvez légalement profitez de Wonder Woman 1984.

Du coup, ce nouvel épisode parle de quoi ? Eh bien, il se déroule en 1984 (dingue !), plus de soixante ans après la fin du premier opus. On retrouve une Diana qui agit dans l’ombre comme nous l’avait indiqué Zack Snyder dans BvS, même s’il y a plein de contradictions face à la Snyder Cut de Justice League. Entendons-nous, elle n’agit pas de nuit, elle détruit juste les caméras de sécurité. Et elle est malheureuse car cela fait plus de soixante ans qu’elle n’arrive pas à faire le deuil de Steve Trevor.

Caractérisation ? Pourquoi faire ?

On touche ici au gros problème du film : Wonder Woman est caractérisée de façon catastrophique. Je ne sais pas qui de Patty Jenkins, Geoff Johns ou David Callaham a trouvé qu’il était intéressant de laisser dans le deuil un personnage pendant soixante ans mais il faut pratiquer une intervention à son encontre. D’autant plus que cela ne fait exister Wonder Woman, personnage éminemment féministe, qu’au travers de ses sentiments pour un homme. Elle est l’incarnation de l’amour mais là, on frise la connerie tant elle prêche un amour universel et non celui dirigé vers un individu.

Vous le savez si vous avez vu les bandes-annonces, Steve Trevor revient pour des raisons que l’on ne développera pas mais liées à l’intrigue du film et plutôt bien trouvées. Même si en réfléchissant, j’ai soupiré. Retrouver Chris Pine est chouette mais l’alchimie entre lui et Gal Gadot semble s’être barrée en cours de route. Tous les deux partagent une séquence sympa mais au-delà de ça, c’est l’encéphalogramme plat.

Le reste du casting est aussi mal caractérisé. Maxwell Lord et Barbara Ann feront hurler les puristes. Cette dernière cristallise l’absence d’ambitions féministes dans le récit. Si vouloir déconstruire les clichés autour de l’apparence est intéressant, le tout est trop mal fait pour susciter une quelconque réflexion. Quant à Maxwell Lord, il est réécrit de façon à incarner un Donald Trump des années 1980, coloration blonde crado à l’appui. Là encore, si l’idée est intéressante, l’exécution est totalement foirée et foireuse. Pedro Pascal (mon kink) est catastrophique, cabotinant à l’excès jusqu’à une séquence finale atroce.

Regarder Wonder Woman 1984 ? Garde à ce que vous souhaitez !

Au travers de ses personnages, le film cherche à interroger sur la question des souhaits et des désirs. Maxwell Lord est central là-dedans mais le film part dans toutes les directions pour totalement tomber à plat dans sa deuxième partie. Une séquence en Egypte tombe totalement comme un cheveu sur la soupe. Bourré de clichés racistes et d’une métaphore douteuse du conflit israélo-palestinien, la scène aurait dû tout simplement dégager du montage final. Surtout quand on connaît les positions douteuses de Gal Gadot sur la question. Si vous lisez l’anglais, je vous renvoie ici.

Bref, le film va se noyer sous le poids de ses propres ambitions en ne racontant simplement rien pendant quasiment une heure et trente minutes. La fin relève le niveau. Gommant le défaut principal du film précédent, le final n’est pas un vomi de CGI méga crados. Rassurez-vous, il y en a, on est dans du blockbuster moderne !

Gâchis critique pour Wonder Woman 1984 !

Toutefois, il parvient à se concentrer sur ses personnages et à faire une bataille de mots plutôt qu’une baston débile. Un bon point mais c’est malheureusement trop tard tant le film s’est planté dans les grandes largeurs avant. Le film essaye de faire réfléchir mais ne fait qu’envoyer des banalités à longueur de temps. Il tente de se donner une consistance politique qui n’existe jamais. D’autant que le film souffre d’un rythme totalement inconsistant. On s’ennuie poliment et j’ai failli m’endormir à plusieurs moments. Quand le film veut être drôle, il se rate. Quand le film fait de l’action, il se plante. Bref, rien n’y fait, c’est souvent pénible à regarder.

On sent que Patty Jenkins et l’équipe derrière ne sait pas sur quel pied danser. Drôle ? Parodique ? Vide ? Le film ne sait pas ce qu’il est et ce qu’il veut être. Dès lors, on est face à une coquille vide, sans âme et à la mise en scène qui tape à côté quasiment à chaque fois. C’est d’autant plus dommage que l’entame du film donne vraiment envie et m’a rendu confiant.

Bref, notre critique le montre, Wonder Woman 1984 est une déception ! Ratant à peu près tout ce qu’il entreprend, il se montre loupé dans sa caractérisation catastrophique des personnages féminins. Pas aidé non plus par un scénario mal rythmé et qui rate tout ce qu’il essaye de raconter. Un conseil : mater les 15 premières minutes et les 20 dernières, vous aurez tout compris !

 

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Comics Grinch râle beaucoup. Son origine vient de ses nombreuses grincheries envers BvS. Ayant gonflé sa petite amie avec ça, elle lui suggéra d'en parler avec d'autres. Ce fût chose faite. Vénère Grant Morrison, conchie Mark Millar.


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      Wonder Woman 1984 est une déception ! Ratant à peu près tout ce qu’il entreprend, il se montre loupé dans sa caractérisation catastrophique des personnages féminins. Pas aidé non plus par un scénario mal rythmé et qui rate tout ce qu’il essaye de raconter. Un conseil : mater les 15 premières minutes et les 20 dernières, vous aurez tout compris !

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