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[Review] Harbinger Renegade Tome 2

 
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Vos notes
2 votants

 

Point(s) fort(s) :


De très beaux dessins
Un chapitre 6 très chouette

Point(s) faible(s) :


Tout le reste


 
En résumé
 

Bref, ce n’est pas avec le tome 2 de Harbinger Renegade que les mutants de Valiant vont redevenir intéressants. Ils passent leur tome à tourner en rond, se contentant d’attendre que l’event Harbinger Wars II se déclenche. Malgré les beaux dessins, la vacuité de l’intrigue prend le pas et le lecteur s’ennuie ferme.

 
Infos techniques
 

Dessin : Darick Robertson, Juan José Ryp
Encrage : Richard Clark, Walden Wong, Tom Palmer
Couleur : Diego Rodriguez, Andrew Dalhouse,
Editeur :
 
Editeur VO :
 
Publié 26 septembre 2018 par

 
Dans le détail...
 
 

Renégats du pauvre.

H

arbinger est une série pour laquelle j’ai éprouvé une grande affection. Pleine de belles choses, de personnages fracassés par la vie, de discours social et politique, la première série est une des plus belles réussites des comics de ces dernières années.

Harbinger Renegade me faisait tout autant plaisir qu’elle m’inquiétait. La première série se finissait très bien, laissant les personnages aller vivre de nouvelles aventures et tourner le dos à qui ils avaient été, en avançant enfin. La lecture du premier tome fut une déception. Insipide, faisant oublier toute la qualité de la série initiale, elle évacuait tout intérêt pour les persos qui devenaient unidimensionnels. Le discours passait à la trappe au profit d’un récit que je qualifierais de générique. La preuve en étant avec son méchant, sorte de Toyo Harada du pauvre.

Pour ce deuxième tome, le résultat est un peu meilleur mais on est toujours dans les choux et ce que j’aimais chez les personnages est encore une fois passé à la trappe. Eux-mêmes semblent ne pas savoir quoi foutre dans cette histoire… Le seul chapitre agréable à lire est complètement déconnecté de l’histoire, le lien semblant mal trouvé avec le reste. Du moins, passer un chapitre à nous dévoiler ce pan de l’histoire semble être ridicule. Surtout que cela tombe comme un cheveu sur la soupe, comme si le scénariste, Rafer Roberts avait eu envie de couper son intrigue pour raconter ce moment précis, sans autre but que d’expliquer qui est ce personnage. Ce n’est pas inintéressant, le chapitre se passe dans le passé et dévoile une menace dont on verra où elle mène réellement dans la suite. Malheureusement, comme tout le reste, cela ne semble être qu’un gigantesque prélude à Harbinger Wars II et n’a que trop peu d’intérêt, les personnages discutent, tournent en rond mais ce n’est pas passionnant à suivre et le tome apparaît complètement vide. Le dernier chapitre offre un peu d’action mais les personnages du HARD Corps sont tellement peu captivants qu’on s’ennuie ferme.

Au fond, les personnages de la série Harbinger sont devenus fades. Ils ne sont que des coquilles vides et l’ensemble du discours social pertinent est évacué au profit de l’aventure d’un groupe de gens avec des pouvoirs qui s’ennuient dans leur maison de campagne. Ça aurait pu donner un concept intéressant mais le comics devient quelque chose de générique, sans intérêt et qui n’est là que pour maintenir l’existence commerciale d’un groupe qui a été apprécié par les lecteurs. C’est triste et c’est dans ce genre de lectures que l’on se dit qu’il faut laisser la paix aux personnages sauf s’il y a une réelle volonté scénaristique derrière. Ici, on perçoit que Rafer Roberts n’a rien à raconter et se contente de suivre les indications éditoriales sans passion.

Par contre, là où le tome est une réussite, c’est au niveau des dessins. Le roster est très bon, entre Darick Robertson et Juan José Ryp, on est sur du haut niveau et c’est vraiment beau. Les compositions ne sont pas folles mais leur superbe coup de crayon suffit à faire quelque peu oublier le peu d’intérêt que suscite l’histoire. Notamment dans le premier chapitre où il y de l’action, le dessinateur de Transmetropolitan s’éclate et semble totalement dans son élément pour une entrée en matière qui pouvait faire espérer du mieux. Idem pour Ryp qui s’amuse à dessiner des combats violents où les membres se font trancher. Malheureusement, la vacuité de ce qui est raconté n’est pas compensée par ces superbes planches.

Bref, ce n’est pas avec le tome 2 de Harbinger Renegade que les mutants de Valiant vont redevenir intéressants. Ils passent leur tome à tourner en rond, se contentant d’attendre que l’event Harbinger Wars II se déclenche. Le scénariste se demande quoi raconter, les personnages semblent se demander ce qu’ils font et le lecteur se demande comment un tel récit peut exister chez un éditeur qui n’est pas Marvel ou DC.

 

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4/5 Trés cool
3/5 Sympa
2/5 Sans plus
1/5 Bof
0/5 Pas pour moi

 
Comics Grinch râle beaucoup. Son origine vient de ses nombreuses grincheries envers BvS. Ayant gonflé sa petite amie avec ça, elle lui suggéra d'en parler avec d'autres. Ce fût chose faite. Vénère Grant Morrison, conchie Mark Millar.


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      Bref, ce n’est pas avec le tome 2 de Harbinger Renegade que les mutants de Valiant vont redevenir intéressants. Ils passent leur tome à tourner en rond, se contentant d’attendre que l’event Harbinger Wars II se déclenche. Malgré les beaux dessins, la vacuité de l’intrigue prend le pas et le lecteur s’ennuie ferme.

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