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[review] Spider-Man Universe 4 – Spidey

 
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Point(s) fort(s) :


Une réactualisation fun des aventures de Spidey
Un rythme trépidant
Les dessins de Nick Bradshaw

Point(s) faible(s) :


Les dessins de André Araujo


 
En résumé
 

Une maxi série qui revient sur les années lycée de Peter Parker / Spider-Man, on dit “oui” tout de suite ou c’est une mauvaise idée ?

 
Infos techniques
 

Dessin : Nick Bradshaw, André Araujo
Editeur :
 
Editeur VO :
 
Publié 12 janvier 2017 par

 
Dans le détail...
 
 

Quand Spidey fait sa crise d’ado

L’avis de Sonia Smith :

En prenant ce kiosque, attirée par la couverture de Nick Bradshaw, je savais seulement que j’allais lire une nouvelle version des jeunes années de Peter Parker. Ce genre d’exercice est assez vite casse-gueule pour les auteurs qui s’y risquent, tant les origines du tisseur ont été rabâchées aussi bien dans les comics qu’au cinéma – et ce n’est pas fini ! Que pouvaient bien nous apporter de neuf Robbie Thompson et Nick Bradshaw ?

Avant tout, il convient d’être précis : ce Spidey ne revient pas longuement sur les origines qui sont rappelées de manière assez brève en tête de chapitre. Le lecteur est plongé directement dans l’action avec un récit rapide et rythmé qui alterne les bagarres de Spidey avec des super-vilains toujours plus agressifs et les phases où Peter Parker va au lycée. Même si l’écriture est modernisée, on retrouve tous les ingrédients qui ont propulsé Spider-Man au firmament des héros Marvel Comics : Parker est toujours un garçon un peu timide mais fou amoureux d’une Gwen Stacy courtisée par le sportif et populaire Flash Thompson. Il reste proche de son pote Harry Osborn, fils d’un grand scientifique un peu…étrange.
Peter est un ado comme les autres, à la fois mal dans sa peau et plein d’espoir, proche de sa tante May qui a des soucis d’argent.

Spider-Man, qu’on appelle ici Spidey – comme dans le magazine LUG que je lisais quand j’étais gamine, oui, je suis de la même génération que Retro Phil – est un héros bondissant et hâbleur, comme dans la version d’origine. Il se bat successivement avec ses plus redoutables adversaires : le lapin blanc (heu oui…passons), Octopus, l’Homme Sable ou encore Fatalis et le Bouffon Vert. Tout s’enchaîne à vive allure, Spidey plaisante en bastonnant ses ennemis et on n’a pas le temps de souffler  à peine arrive-t-il à se sortir des griffes d’un vilain qu’un autre lui tombe dessus. Notre héros incompris fait toujours les gros titres du Bugle.

Graphiquement, Nick Bradshaw propose des planches superbes, notamment des pleines pages de toute beauté qui soulignent bien l’aspect virevoltant du tisseur. Les combats sont magnifiquement rendus, le trait est à la fois puissant, nerveux et précis. Sincèrement, Bradshaw est en grande forme. Je suis moins subjuguée par la partie dessinée par André Araujo qui parait bien terne après une telle première partie.

Evidemment, on peut penser que ce titre s’adresse avant tout aux nouveaux lecteurs qui auraient envie de débuter la lecture des aventures de Spider-Man, c’est d’ailleurs une porte d’entrée assez sympa et assez facile pour démarrer. En tant que lectrice déjà confirmée, j’avais honnêtement peur de me faire suer avec ce Spidey et ce ne fut pas le cas, j’ai pris plaisir à retrouver un Peter ado, encore fragile même s’il commence à s’affirmer et un Spidey en début de carrière.

En conclusion, ce Spider-Man Universe n°4 est une jolie petite surprise, une madeleine de Proust dont le goût aurait été revisité pour être plus moderne. Tous les marqueurs qui font le succès du personnage depuis les années 1960 sont présents, ce qui ne peut que faire plaisir aux lecteurs réguliers des titres Spider-Man. Cependant, le rythme enlevé et l’insertion du héros dans un univers réactualisé – Parker est un ado des années 2010 – permettent au nouveau lecteur de raccrocher les wagons. Si Spidey n’est pas le titre du siècle, il permet de passer un bon moment.
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Archiviste de métier et passionnée par les comics depuis qu’elle mit la main sur Spécial Strange n°19 en 1980, Sonia Smith a dévoré toutes les publications LUG et Semic qui lui tombaient sous la main. Après une pause à la fin des années 1990, elle retourne à ses premières amours et ouvre son blog Comics have the Power


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