Daredevil Le Diable dans le bloc D
Point(s) fort(s) :
Les interactions inattendues.
Les dessins de Lark.
Point(s) faible(s) :
Daredevil est acculé. Coincé avec de nombreux ennemis, il va devoir lutter pour survivre. Matt Murdock devra recourir à la violence, quitte à se perdre.
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Editeur : Panini Comics
Prison Break
Daredevil Le Diable dans le bloc D marque les débuts d’Ed Brubaker et Michael Lark sur le personnage. La tâche s’annonçait complexe tant le run précédent signé Brian Michael Bendis et Alex Maleev est excellent. Pourtant, le changement d’équipe est réussi.
Montée en pression
Bendis et Maleev ont terminé leur cycle par un cliffhanger et un Daredevil en très mauvaise posture. Si vous n’avez pas encore lu ce run, je vous préviens, la suite va spoiler un peu. Matt Murdock est en attente d’un procès et incarcéré à la prison de Ryker’s. Un endroit idéal pour Ed Brubaker. L’univers carcéral est sombre, poisseux, presque désespéré.
Matt est enfermé avec des criminels et des super-vilains qu’il a lui-même envoyés en prison. Dès le premier chapitre, le scénariste pousse le personnage principal à bout. Dès lors, le récit monte en tension. Des personnages connus viennent s’ajouter à l’intrigue, rajoutant de l’huile sur le feu. Brubaker ose des interactions inattendues entre Matt et certains de ses adversaires.
Ce premier arc est du grand art, et c’est aussi dû à Michael Lark et son encreur, Stefano Gaudiano. Le dessinateur a un style particulier qui donne directement un cachet polar à l’intrigue. De plus, les combats de Daredevil sont réussis, moins figé que ceux d’Alex Maleev. Grâce aux couleurs sombres de Frank D’Armata, Lark arrive à montrer toute la sauvagerie de la prison.
Michael Lark propose des beaux combats.
Tourisme en Europe
La suite du tome est un cran en-dessous. C’est compliqué de rester parfait. Un chapitre fait office de courte pause. Il est dessiné par David Aja qui tente d’imiter Michael Lark. Dommage que le dessinateur espagnol n’ait pas gardé son style habituel.
Daredevil effectue un tour de l’Europe à la recherche de la personne qui complote contre lui. L’arc repose sur une enquête et se termine par une révélation liée au premier arc de Brian Michael Bendis. Si l’enquête est bien et dépaysante, il y a un côté déjà-vu avec une personne qui tente encore de détruire la vie de Matt Murdock. Matt Hollingsworth se charge des couleurs. Il choisit des tons plus colorés, ce qui atténue un peu le côté polar.
Daredevil Le Diable dans le bloc D, c’est un premier arc parfait. Peut-être le meilleur sur le Diable de Hell’s Kitchen. Puis une deuxième partie de tome un cran en-dessous, mais néanmoins de qualité. Brubaker et Lark réussissent remarquablement à prendre la suite de Bendis et Maleev.
Ils ont kiffé :
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Nico
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