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[review] Jem et les Hologrammes Tome 2 : En route pour la gloire

 
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Les personnages
Les dessins
Quelques réflexions intéressantes


 
En résumé
 

La série culte des années 80 s’offre un comics. Au delà de l’effet de surprise du tome 1, que vaut la série ?

 
Infos techniques
 

Dessin : Emma Vieceli, Corin Howell
Editeur :
 
Editeur VO :
 
Publié 11 mai 2017 par

 
Dans le détail...
 
 

Mélenchon n’est pas le seul à avoir son hologramme !

Jerrica Benton, alias Jem, se casse la tête pour organiser le groupe, gérer les contrats et répondre aux centaines de sollicitations qui assaillent les Hologrammes depuis qu’elles connaissent le succès. Les autres filles du groupe sont distraites par leurs peines de cœur ou leur nouvel amour et Jerrica a l’impression de porter tous les problèmes du groupe à elle seule. Heureusement, elle peut compter sur l’aide de Synergy pour l’épauler dans ses projets. Et il vaut mieux car le groupe rival des Misfits est en train de comploter contre les Hologrammes !

L’avis de Sonia Smith :

Comme pour toutes les personnes de ma génération, Jem et les Hologrammes est avant tout un dessin animé psychédélique ou les sympathiques Hologrammes passent leur temps à échapper aux cruelles Misfits dans un sempiternel jeu du chat et de la souris.

J’étais très curieuse de voir ce que donnait cette série en format comics. Après un premier volume d’installation qui présentait les Misfits et voyait l’arrivée de Jem et les Hologrammes sur la scène, on suit l’évolution des relations entre les deux groupes mais aussi les relations à l’intérieur de chacun d’entre eux. Par rapport à mes souvenirs de la série, le propos est nettement moins manichéen : même s’il reste avant tout tourné vers un lectorat plutôt jeune, j’ai lu cet ouvrage avec un réel plaisir. Les interactions entre les membres des groupes sont plutôt bien écrites : les leaders n’éclipsent pas les autres personnages qui ont tous une personnalité plutôt bien développée. Les relations entre les Misfits et les Hologrammes ne se résument pas à un affrontement bloc contre bloc puisqu’on suit une histoire d’amour à la Roméo et Juliette entre Kimber des Hologrammes et Stormer des Misfits.

Au delà des préoccupations d’adolescentes classiques – les amours intenses et compliquées, le désir de célébrité et la peur de l’échec – on se prend au jeu des interactions entre les personnages, on suit l’évolution des deux groupes : celle des Hologrammes vers la gloire et celle des Misfits pour rester en haut de l’affiche tout en relevant le jeu de compétition que les maisons de disque imposent entre les différents groupes qu’elles mettent en compétition pour “faire le buzz”. Kelly Thompson relève aussi les dessous d’une presse qui cherche aussi toujours le croustillant et l’insolite.

La recette fonctionne bien et graphiquement, Jem et les Hologrammes est hyper coloré et dynamique, dans l’esprit de la série animée avec un graphisme rajeuni et pétillant. Glénat a, par ailleurs, inclus des épisodes spéciaux plutôt sympathiques qui reprennent l’univers de Mad Max ou de Star Wars avec beaucoup d’humour. Enfin, des fiches biographiques des personnages sont inclues en fin de volume, ce qui permet de s’y retrouver au milieu de tous les intervenants sans perdre le fil !

Ce second tome de Jem et les Hologrammes remplit toutes ses promesses :  au delà d’un titre simplement “girly”, Kelly Thompson nous offre un titre qui a du punch avec des héroïnes aux personnalités bien affirmées et assez attachants – oui, même Pizzaz, la revêche leader des Misfits ! On s’attache vite aux protagonistes dont on a hâte de découvrir les évolutions et les aventures futures. Voilà un titre intergénérationnel qui peut réunir les grands et les plus jeunes.
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Archiviste de métier et passionnée par les comics depuis qu’elle mit la main sur Spécial Strange n°19 en 1980, Sonia Smith a dévoré toutes les publications LUG et Semic qui lui tombaient sous la main. Après une pause à la fin des années 1990, elle retourne à ses premières amours et ouvre son blog Comics have the Power


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