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[Review] Batman – Meurtrier et fugitif Tome 1

 
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Vos notes
2 votants

 

Point(s) fort(s) :


Une jolie écriture
Un pitch intrigant
Des dessins souvent très beaux

Point(s) faible(s) :


Trop de séries périphériques qui entraînent des contradictions
Un récit qui ne décolle jamais vraiment


 
En résumé
 

Batman Meurtrier et fugitif T1 n’est pas passionnant malgré un bon pitch, la faute à trop de séries périphériques. Mais la psychologie des persos est bonne.

 
Infos techniques
 

Scénario : Ed Brubaker, Greg Rucka, Devin Grayson, Chuck Dixon
Dessin : Rick Burchett, Scott McDaniel, Rick Leonardi, Damion Scott, Trevor McCarthy, Roger Robinson, Pete Woods, Steve Lieber
Encrage : Klaus Janson, Jesse Deperdang, Robert Campanella, Rob Stull, Rodney Ramos, John Floyd, Andrew Pepoy, Andy Owens, Mick Gray
Couleur : Lee Loughridge, Jason Wright, Wildstorm FX, Digital Chameleon, Patricia Mulvihill, Noelle Giddings, Roberta Tewes, Gregory Wright, Gloria Vasquez
Editeur :
 
Editeur VO :
 
Publié 24 mai 2018 par

 
Dans le détail...
 
 

Batfleck a encore frappé !

Q

uand je vois Ed Brubaker ou Greg Rucka sur une couverture, j’achète sans hésiter ! Bon, là, c’est ma copine qui a acheté mais vous avez compris l’idée. J’attendais donc pas mal de ce tome 1 Batman Meurtrier et fugitif, présenté comme un gros crossover du début des années 2000.

On baille beaucoup !

Autant le dire tout de suite, j’ai trouvé ça gentiment chiant. Le vrai problème, c’est le même qui affecte les crossovers de façon générale. De nombreuses séries de l’univers Batman sont impliquées (regardez la checklist) et l’intrigue se dilue alors dans toutes ses séries. On ne peut que remercier Urban d’avoir tout publié, les fanatiques complétistes auraient été tristes sinon. Le souci, c’est que l’histoire n’avance pas ou très peu. Il se sera passé deux éléments pour venir secouer le récit et rien de plus. L’autre problème, c’est que l’enquête que mène la Bat-famille n’est pas intéressante. Les personnages tâtonnent, naviguent à vue pendant que Robin sauve un ami kidnappé.

D’ailleurs, je n’ai pas compris ce que cette histoire venait faire là. Le récit est, pour l’instant, hors-sujet et ne s’intéresse pas vraiment à la trame principale. Surtout, il donne l’occasion à de belles incohérences. Entre un Tim Drake en plein accident à la fin du numéro de sa série et le même Timothy en train de faire le cabris sur un pont dans la série suivante qu’on reverra ensuite se relever de son accident. C’est dommage parce que ça met en l’air tout sentiment de cohérence dans le récit, comme si les scénaristes ne s’étaient pas consultés.

Malgré un thème central intéressant

Pourtant, l’intrigue a un vrai intérêt. Séparé de son alter-ego, que reste-t-il de Bruce Wayne ? Les scénaristes brossent un portrait qu’on retrouve de manière fréquente sur le personnage mais la situation leur permet de le montrer au plus bas psychologiquement et d’offrir un regard neuf. Confronté à ce qu’il déteste le plus dans le monde, il est dans l’impossibilité de réagir, au risque de dévoiler son secret. De même, voir les réactions des autres personnages est intéressante, surtout en ce qui concerne le trio Alfred-Dick-Barbara, tous les trois très touchés de façon différente. Donc, les portraits psychologiques sont véritablement plaisants et bien brossés. Il est donc vraiment dommage que l’histoire n’avance nulle part parce qu’il y a un vrai intérêt dans le récit et un travail d’écriture des personnages vraiment chouette.

Du côté des dessins, c’est plutôt correct. C’est inscrit au début des années 2000 donc forcément, ce n’est pas toujours très fin ni sublime mais c’est efficace avec des mentions spéciales à Rick Leonardi qui, malgré les coiffures chelous faites aux personnages féminins, s’en tire super bien avec une bonne énergie dans les dessins. Scott McDaniel fait dans le sur-badass avec un Bruce au front très musclé. C’est un peu ridicule parfois mais ça marche les trois-quarts du temps. Par contre, le premier chapitre dessiné par Rick Burchett est sublime, avec un dessin old-school qui rappelle la série animée des années 1990 et propose des compositions superbes.

Bref, ce tome 1 de Batman – Meurtrier et fugitif n’est pas vraiment palpitant, la faute à une multiplication des séries liées au crossover. Le tome aurait gagner en efficacité à faire plus le tri dans les récits proposés. Mais il y a une qualité dans l’écriture de la psychologie qui maintient l’intérêt. Espérons que le tome 2 relève le niveau et mette le turbo.

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5/5 J’adore
4/5 Trés cool
3/5 Sympa
2/5 Sans plus
1/5 Bof
0/5 Pas pour moi

 
Comics Grinch râle beaucoup. Son origine vient de ses nombreuses grincheries envers BvS. Ayant gonflé sa petite amie avec ça, elle lui suggéra d'en parler avec d'autres. Ce fût chose faite. Vénère Grant Morrison, conchie Mark Millar.


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