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Daredevil Redemption Critique de l’édition Carrefour

 
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Vos notes
10 votants

 

Point(s) fort(s) :


Une ambiance réussie qui interroge bien le pouvoir de la foi.
Un Matt Murdock mis en avant.
Les dessins de Michael Gaydos.

Point(s) faible(s) :


Daredevil un peu en retrait.
La mini avec Spidey, oubliable.


 
En résumé
 

Daredevil Redemption fait de ce recueil disponible chez Carrefour un immanquable pour les fans du héros à cornes ! Le récit est noir, glauque et très intéressant à suivre, plongeant Daredevil dans une situation inédite, avec un récit qui change des habitudes.

 
Infos techniques
 

Scénario : David Hine, Paul Jenkins
Dessin : Michael Gaydos, Phil Winslade
Encrage : Tom Palmer
Couleur : Avalon Studios
Editeur :
 
Editeur VO :
 
Publié 25 juillet 2021 par

 
Dans le détail...
 
 

Rédemption à peu de frais !

Daredevil est un personnage que j’aime beaucoup. J’ai appris à le découvrir avec Frank Miller et son Renaissance. J’ai appris à aimer son versant social avec Ann Nocenti et je kiffe énormément le run de Chip Zdarsky, reprenant nombre d’éléments ajoutés au fil des ans et des runs. Le résultat est une digestion très intéressante sur le personnage. Mais aujourd’hui, je profite de l’achat du récit de la collection Carrefour contenant Daredevil Redemption pour faire la critique sur le site. Sachant que le volume contient aussi une mini en 4 épisodes avec Spider-Man.

Daredevil en Alabama

Daredevil Redemption est un récit brut, glauque et sec à souhait. Il envoie Daredevil en Alabama défendre un trio de métalleux soupçonnés d’avoir assassiné un jeune garçon. David Hine construit un scénario simple mais efficace qui a surtout le mérite d’emmener Daredevil dans un environnement dont il ne maîtrise pas les codes. En effet, il se retrouve face à des intégristes religieux, dont la foi façonne la vie, amenant son lot de préjugés.

Là où le récit pèche d’emblée, c’est que cela ne sert pas à interroger la foi de Matt Murdock. Cela sert plus à présenter une facette peu mise en avant dans le comics mainstream. Surtout, l’intérêt principal du récit est qu’on ne voit quasiment pas Daredevil. Ses quelques apparitions sont fugaces mais le comics n’est pas centré sur lui. Dans le fonds, Daredevil Redemption est un récit critique des modes de vie extrêmes de certains catholiques. La foi extrême, les prêcheurs sont allègrement renvoyés dans leurs 22. David Hine fait ici un récit intelligent en ne critiquant pas la foi mais la façon dont certains s’en emparent pour prendre le pouvoir. Les préjugés sont ce qui font tenir cette petite ville qui préfère se penser vertueuse alors qu’elle est pourrie jusqu’à la moelle.

Récit d’avocat

Matt redevient donc l’avocat impliqué que l’on connaît mais que l’on voit assez peu souvent. C’est aussi en cela que c’est intéressant. Il y a une enquête qui, comme dans tout bon polar ne cherche pas à claquer un twist à tout prix mais plutôt à construire et dégager une réflexion. L’enquête est bien faite grâce à des dialogues permettant d’approfondir la personnalité de chaque personnage. La mère de l’un des accusés en est un exemple phare. Elle rayonne et irradie le récit. Elle en est le phare, celle qui porte son message, tel un fardeau. Daredevil Redemption est donc un récit calme, posé mais au rythme très bien géré. Les retournements de situation sont bien amenés et ajoute à chaque fois une couche supplémentaire à un édifice d’une noirceur rare, là encore.

Ne vous attendez pas à un récit qui respire la joie de vivre. Le tout est fataliste, encore plus que les récits habituels de Daredevil. Évidemment, les dessins de Michael Gaydos renforcent cet aspect. Son trait épais souligne les émotions d’individus hagards, perdus dans une vie destructrice. Ses cases font usage de plans très souvent rapprochés, soulignant encore plus l’angoisse et le glauque de l’intrigue.

Pour 4 épisodes moyens de plus

Je le disais, ce recueil Carrefour contient aussi une mini-série Daredevil / Spider-Man. Très classique, elle est assez peu intéressante car elle ne parvient pas à tenir la distance. Passé la révélation du premier numéro, le tout ronronne bêtement et enchaîne les cases à cocher du récit de super-héros urbains. Et les dessins sont vraiment très vilains, avec des morphologies étranges les trois-quarts du temps.

Bref, vous l’aurez compris avec cette critique, c’est Daredevil Redemption qui fait de ce recueil disponible chez Carrefour un immanquable pour les fans du héros à cornes ! Le récit est noir, glauque et très intéressant à suivre, plongeant Daredevil dans une situation inédite, avec un récit qui change des habitudes.

 

Ils ont kiffé :

 

À retrouver aussi chez Excalibur Comics !

 

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5/5 J’adore
4/5 Trés cool
3/5 Sympa
2/5 Sans plus
1/5 Bof
0/5 Pas pour moi

 

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Comics Grinch râle beaucoup. Son origine vient de ses nombreuses grincheries envers BvS. Ayant gonflé sa petite amie avec ça, elle lui suggéra d'en parler avec d'autres. Ce fût chose faite. Vénère Grant Morrison, conchie Mark Millar.


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      Daredevil Redemption fait de ce recueil disponible chez Carrefour un immanquable pour les fans du héros à cornes ! Le récit est noir, glauque et très intéressant à suivre, plongeant Daredevil dans une situation inédite, avec un récit qui change des habitudes.

      [Retrouvez l’article de comics-grincheux à l’adresse Daredevil Redemption Critique de l’édition Carrefour]

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