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Comment je suis devenu super-héros Avis sur le film

 
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Point(s) Fort(s)


Un univers crédible et cohérent.
Un aspect visuel très réussi.
Un scénario réussi même s'il est classique.
Un très bon casting.

Point(s) Faibles(s)


Un méchant trop basique, donnant des scènes lourdes.
Un manque de background général sur l'univers et les personnages


 
En résumé...
 

Comment je suis devenu super-héros est très agréable. Malgré quelques menus défauts, il parvient à rendre crédible et tangible un univers de super-héros français. Le scénario est classique mais se suit très bien, avec un casting à fond et un amour du super-héros qui force le respect.

 
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Publié 21 juillet 2021 par

 
Dans le détail...
 
 

Aussi haut que Monte-Carlo ?

Comment je suis devenu super-héros était attendu. Annoncé depuis maintenant quelques années, le projet avait de quoi susciter de l’impatience et de la crainte. Même s’il y a du mieux, le cinéma français a encore du mal à se faire confiance quand il sort des terrains habituels. Heureusement, Spike Lee a rappelé au monde entier que le cinéma français pouvait aussi plaire quand il sort de sa zone de confort. Les premières images de Comment je suis devenu super-héros rassuraient et mon avis était franchement positif, surtout avec un casting aussi chouette. Au final, qu’en est-il ?

Univers classique et efficace

Eh bien, c’est loin d’être dégueulasse et c’est même sacrément prometteur ! J’espère déjà que le film fonctionnera assez pour obtenir un deuxième opus. Douglas Attal mélange des aspects connus qui sauront aisément séduire les fans de comics. On retrouve un aspect proche de C.O.W.L. avec des super-héros qui se sont rangés et sur le déclin. On va suivre un policier incarné par Pio Marmaï qui servait d’officier de liaison avec le Pack Royal, groupe de super-héros dont l’un des membres est décédé, ce qui a mis un coup d’arrêt à l’opération.

Mais une affaire d’incendies va redonner un coup de fouet à son envie, ainsi qu’une jeune collègue, jouée par Vimala Pons. Le duo va d’abord fonctionner à la buddy movie, de manière un peu trop classique mais le tout va évoluer dans le bon sens.

On va ainsi découvrir les coulisses du Pack Royal et les deux membres restants : Monte Carlo et Callista. Benoit Poelvoorde et Leïla Bekhti sont clairement à fond, surtout le premier. De manière globale, le casting semble vraiment s’être amusé énormément et ça se ressent. Et plus généralement, il y a une envie de proposer un film à grand spectacle avec des super-héros crédibles.

Mais pas ringard !

Et c’est une vraie réussite. Les costumes, l’univers, les pouvoirs sont cool même si on ne comprend pas toujours le fonctionnement, tout cela est très réussi. Le problème viendra plutôt d’un manque général de travail sur la psyché des personnages et leur background. Certainement, un manque de budget que l’on ressent dans la durée du film. Pour autant, difficile de bouder son plaisir car tout fonctionne. Là où on se prend plus aisément la tête dans les mains, c’est sur le méchant. Swann Arlaud fait ce qu’il peut mais son personnage est caricatural. L’écriture est assez basique et malgré une envie de lui donner des motivations, le syndrome du sale gosse égoïste n’est pas loin et c’est pénible. Ses séquences ne sont pas mémorables ni très réussies.

Mais voilà, ses deux défauts sont minimes face au plaisir et à l’envie d’aller plus loin. Douglas Attal a une envie de proposer du super-héros en appliquant sa recette, un mélange entre Marvel et un ancrage dans du social bien français. L’univers est tangible et crédible. D’autant que contrairement au roman, le réalisateur et ses scénaristes, Melisa Godet et Charlotte Sanson ont choisi de placer l’intrigue en France. Alors, certes, il utilise une structure de film policier classique pour parler plus aisément à un public qui ne connaît trop rien aux super-héros. Mais derrière, le travail est référencé, cohérent et on se prend au jeu. Après tout, le super-héros a ceci de génial qu’il peut s’implanter dans tout un tas de moules. Et quand le travail artistique et plastique est aussi bon, on ne peut qu’en redemander.

Bref, mon avis le montre, Comment je suis devenu super-héros m’a beaucoup plu. Malgré quelques menus défauts, il parvient à rendre crédible et tangible un univers de super-héros français. Le scénario est classique mais se suit très bien, avec un casting à fond et un amour du super-héros qui force le respect. Une belle surprise que l’on hâte de voir transformer l’essai !

 

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Comics Grinch râle beaucoup. Son origine vient de ses nombreuses grincheries envers BvS. Ayant gonflé sa petite amie avec ça, elle lui suggéra d'en parler avec d'autres. Ce fût chose faite. Vénère Grant Morrison, conchie Mark Millar.


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      Comics Grinch’
      Maître des clés

      Comment je suis devenu super-héros est très agréable. Malgré quelques menus défauts, il parvient à rendre crédible et tangible un univers de super-héros français. Le scénario est classique mais se suit très bien, avec un casting à fond et un amour du super-héros qui force le respect.

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