The Witcher Tome 1 : Un grain de vérité

La Belle, la Bête…et Le Sorceleur!

our être franc, je ne suis pas un grand connaisseur de l’univers du Wiedzmin de l’auteur polonais Andrzej Sapkowski, plus connu chez nous comme Le Sorceleur ou The Witcher. J’ai dû lire une nouvelle il y a bien longtemps et je n’ai vu pour l’instant que la saison 1 de son adaptation live sur Netflix. Je n’étais déjà plus très gamer quand la licence a été adapté en jeu-vidéo à partir de 2007. Il n’en demeure pas moins que ce tome 1 de The Witcher intitulé Un grain de vérité et publié chez HiComics est des plus abordable.

Certes, ce n’est pas une origin story et on a pas forcément d’explication sur notre héros Geralt de Riv, le Sorceleur, mais l’intérêt de ce premier tome n’est pas forcément là. Il reprend la deuxième nouvelle présente dans le premier roman, à savoir “Un grain de Vérité“. Ici, entre deux contrats, le mutant chasseur, conçu pour traquer et tuer les monstres, se retrouve dans un lieu gagné par une malédiction. Il trouve des cadavres en proie aux charognards avant d’être accueilli par un châtelain, lui-même transformé en créature velue à la suite du sort d’une prêtresse abusée. Est-il la cause des cadavres retrouvés plus tôt aux alentours de sa propriété ? Ou bien une autre créature rôde dans les parages ?

Jetez une pièce à votre “Sorceleur”!

Par le passé, assez récemment d’ailleurs, nous avons déjà eu des adaptations en comic-book de The Witcher, 5 tomes pour le moment parus chez Urban Comics. Ces histoires furent plus d’ailleurs des histoires dérivées des jeux-vidéo de la licence. Ici, les auteurs Jacek Rembis et Travis Currit adaptent belle et bien une des nouvelles de Sapkowski. La nouvelle Un grain de vérité étant elle-même une adaptation en mode Dark Fantasy de La Belle et la Bête.

Ici, pas forcément de fin heureuse à la “Disney” mais un aspect plus subversif avec un final tragique qui colle tout à fait à la saga de l’auteur polonais. Un thème des plus connu mêlé à un autre univers et sa mythologie qui font que le tout est plutôt compatible et très cohérent. Le récit est assez court et expéditif. Il va vraiment à l’essentiel ce qui fait que la lecture est très rapide et qu’on voudrait d’autres pages quand le mot “FIN” apparait. Ce scénario figure aussi dans un épisode de la saison 2 Netflix du Witcher.

“Ce monde n’a pas besoin d’un héros, il a besoin d’un professionnel!

Pour la partie graphique, c’est le dessinateur Jonas Scharf qui a signé l’intégralité de cette adaptation pour le 9eme art. Après ses travaux, sur Avengers, Power Rangers ou bien dernièrement Bone Parish, l’artiste d’outre-Rhin a livré un très beau travail. Son trait est précis, dynamique. Il colle parfaitement à l’ambiance noire de la saga Fantasy de Sapkowski. Agrémenté par la colorisation de l’espagnol José Villarrubia, le tout est cohérent et esthétiquement très beau. Ajoutez à cela la très belle couverture de Kai Carpenter, et vous obtenez un très bon et beau premier tome .

Précisons que pour les férus de Noir et Blanc, une édition collector sort également avec une couverture exclusive de Dike Ruan. Deux versions qui mettent bien en valeur le travail des artistes et de l’équipe éditoriale de HiComics sur cette édition française indé’. Notons par ailleurs que cette édition collector est exclusive à la France pour le moment.

Les romans The Witcher sont présents depuis des années chez la maison mère Bragelonne avec leurs éditions françaises. Au tour de sa filiale HiComics d’éditer les travaux de Andrzej Sapkowski en version comic-book . Dans ce tome 1 de The Witcher est adapté Un grain de vérité, une nouvelle qui y mélange la “Dark Fantasy” du Sorceleur avec le thème ancestral de “La Belle et la Bête”. Une adaptation réussie et graphiquement aboutie. Elle plaira au plus grand nombre de lecteurs, qu’ils soient connaisseurs ou non cet univers riche.

Ils ont kiffé :

Retrouvez The Witcher tome 1 de HiComics chez Excalibur Comics !

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