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Review – Superman : American Alien

 
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Vos notes
10 votants

 

Point(s) fort(s) :


Une célébration de Clark Kent
Sept histoires aux tons et ambiances différentes donnant un récit unique
Des dessinateurs talentueux


 
En résumé
 

Superman : American Alien revient sur Superman en se plaçant du point de vue de Clark Kent pour un récit qui le célèbre. 7 récits splendides et uniques !

 
Infos techniques
 

Dessin : Nick Dragotta, Tommy Lee Edwards, Joelle Jones, Jae Lee, Francis Manapul, Jonathan Case et Jock.
Couleur : Lee Loughridfe, June Chung, Rico Renzi, Alex Guimaraes
Editeur :
 
Editeur VO :
 
Publié 26 septembre 2017 par

 
Dans le détail...
 
 

♫ “I’m a Kryptonian in Smallville” ♫

D

ire que la publication de Superman : American Alien était attendu en France serait un euphémisme. La série a été plébiscitée lors de sa parution aux Etats-Unis, chaque numéro se révélant meilleur ou au moins aussi bon que le précédent. J’attendais avec hâte que les lecteurs VF puissent mettre les mains dessus. Après une relecture bien nécessaire pour se remettre en tête l’œuvre, je vous propose un retour sur ce bijou !

Origines multiples

La première chose à comprendre, c’est que le récit n’est pas uniquement une histoire d’origines. Certes, l’histoire revient sur les premiers pas de Clark Kent avant qu’il ne devienne Superman mais il le fait dans sept chapitres tous différents, rendant hommage à l’ensemble des ambiances qu’on peut connaître dans les comics, films ou séries mettant en scène le héros. Chapitre après chapitre, il va balayer des horizons différents et diversifiés mais il parvient à former un tout cohérent, illustrant tout ce que le symbole de cet alien américain représente.

Ainsi, il va passer d’une ambiance très chaleureuse dans le premier numéro faisant penser au film Superman de Richard Donner, quelque chose de très bon enfant à une ambiance beaucoup plus mature et directe dans le deuxième chapitre, rappelant une approche héritée des années 1970. C’est un phénomène qui va se percevoir dans chaque numéro, chacun possédant un caractère affirmé. Max Landis sait ce qui constitue l’essence de Superman et il ne va pas avoir peur d’aborder frontalement le personnage, n’hésitant pas à le rendre parfois antipathique. Au final, il parvient à humaniser encore plus la figure de Kal-El, notamment à travers ses rapports humains. Que ce soit avec ses amis d’enfance comme Pete Ross ou avec Loïs Lane, on va découvrir qui se cache sous le costume.

Ode à l’humanité de Superman

En effet, à mes yeux, rarement un auteur n’aura aussi bien compris que la force de Superman est son humanité. Ce n’est pas un héros qui se cache, ce qu’il est sans le costume, il l’est aussi avec. C’est cela qui transparait le plus clairement au travers du tome.

Chacun des chapitres va alors lui permettre de réfléchir à ce qu’il souhaite devenir jusqu’à l’acceptation finale. Chaque numéro sera l’occasion de présenter une étape importante avec une thématique et une inspiration différente.

Bien entendu, cela ne fonctionnerait pas si le scénariste ne s’était pas entouré de dessinateurs talentueux. Que dire si ce n’est que chacun d’entre eux démontre une puissance évocatrice qui sert à merveille le récit. Que ce soit Tommy Lee Edwards et son trait brut, Joëlle Jones et son style coloré et éclatant, Francis Manapul et sa science presque clinique du découpage. Les sept artistes illustrant chacun un chapitre en intégralité, parviennent à sublimer le script dans sept styles tous différents, prouvant par là-même la richesse des styles qui existent dans le monde des comics.

Finalement, s’il fallait trouver un défaut, ce serait certainement ces pages de fin de chapitre, qui en-dehors de la première, ne servent pas à grand-chose puisqu’ils n’auront que peu d’utilité globale dans le récit. Mais bon, c’est un détail.

Bref, si vous ne l’aviez pas encore compris au vu des retours critiques, Superman : American Alien est une perle, un comics qui contribue à relever la figure qu’est le kryptonien et à étudier le symbole qu’il est. C’est sublimé par une partie graphique où la crème des artistes américains se sont réunis et offre un boulot exceptionnel.
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Pour comprendre nos notes subjectives :
5/5 J’adore
4/5 Trés cool
3/5 Sympa
2/5 Sans plus
1/5 Bof
0/5 Pas pour moi

 
Comics Grinch râle beaucoup. Son origine vient de ses nombreuses grincheries envers BvS. Ayant gonflé sa petite amie avec ça, elle lui suggéra d'en parler avec d'autres. Ce fût chose faite. Vénère Grant Morrison, conchie Mark Millar.


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    • #17201
      Comics Grinch’
      Maître des clés

      Superman : American Alien revient sur Superman en se plaçant du point de vue de Clark Kent pour un récit qui le célèbre. 7 récits splendides et uniques !

      [Retrouvez l’article de comics-grincheux à l’adresse [Review] Superman : American Alien]

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