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Nailbiter tome 4

 
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Point(s) fort(s) :


Les dessins
Toujours les dessins
La tension qui monte petit à petit
Warren tout aussi bien écrit

Point(s) faible(s) :


Histoire annexe
Final trop prévisible


 
En résumé
 

Ce quatrième volet de Nailbiter semble être avant tout une histoire de transition destiné à faire une pause avant de repartir de plus belle. L’histoire se traîne un peu et l’intrigue principale manque d’originalité. Gageons que Joshua Williamson proposera par la suite un regain de tension qui permettra à Nailbiter de reprendre sa route après ce volume en demi-teinte.

 
Infos techniques
 

Dessin : Mike Henderson
Editeur :
 
Editeur VO :
 
Publié 6 novembre 2017 par

 
Dans le détail...
 
 

Que le diable t’emporte

La ville de Buckaroo est en émoi, l’un de ses tueurs les plus célèbres a disparu ! Tout le monde cherche Warren, le Nailbiter. Pendant ce temps, une série de meurtres épouvantables secoue la ville d’Atlanta. S’agit-il de l’oeuvre de Warren ou un nouveau tueur en série est-il entré en lice ? Qui la police doit-elle traquer dans cet imbroglio infernal ?

L’avis de Dram00n :

Je ne vais pas trop m’attarder sur ce quatrième volume de Nailbiter car je risque de me répéter encore et encore par rapport aux critiques des tomes précédents. Ce quatrième a été une sincère déception après l’attente présente à la fin de la lecture du troisième tome. Pour la simple raison que comme précédemment, beaucoup de questions et toujours pas de réponses. Ce quatrième volume est peut-être encore pire car on a un sentiment d’histoire annexe pour faire patienter le lecteur.

A l’encontre des tomes précédents, l’histoire se passe ici à Atlanta et non dans la ville de Buckaroo. Et c’est ici une des principales raisons du coup de mou du récit. Dans les tomes précédents, une ambiance angoissante et anxiogène a été créée dans la petite ville de l’Oregon. Cette simple ambiance suffit à mettre le lecteur dans un inconfort permanent lors de la lecture. Sauf qu’Atlanta ne rentrant pas dans les caractéristiques du berceau des tueurs en série qu’est Buckaroo, il n’y transpire pas le même côté lugubre. Pour compenser, Joshua Williamson met en place un nouveau tueur en série mais qui se révèle peu intéressant car son identité n’est pas difficile à deviner. Sentant que l’ambiance n’étant sûrement pas au rendez-vous pour les adeptes de thrillers haletant, Williamson tombe dans la facilité du gore et “toujours plus” pour essayer de tenir son lecteur en haleine.

Malgré tout, comme pour les précédents tomes de Nailbiter, l’auteur amène des problématiques intéressantes comme celle du regard des autres citoyens, des autres villes, et leur jugement envers un natif de Buckaroo. Toutes ces facettes psychologiques sont comme toujours très bien développées mais ne compense pas le sentiment de remplissage de cette histoire annexe. Pour autant, il faut reconnaître que cette dernière reste très bien écrite avec toujours autant de justesse, le reproche étant la non nécessité de cette histoire.

Graphiquement il n’y a pas grand chose à dire sur la qualité des dessins. Ces derniers sont toujours aussi beaux avec la même maîtrise des expressions, des traits des personnages, des couleurs et du jeu de lumières. Tome après tome, je ne peux que reconnaître le travail réalisé par Mike Henderson comme somptueux.

Ce tome de Nailbiter est un interlude avant les deux derniers tomes qui feront office de dénouement final. L’intrigue principale n’avance pas et cette histoire annexe n’est pas de grand intérêt. Malgré tout, Nailbiter bénéficie toujours de la même finesse dans l’écriture comme dans les dessins et je recommande aux fans des premiers tomes de prendre leur mal en patience en vue d’un final qui s’annonce plus intéressant.

La note de Dram00n : 

[Divider]

L’avis de Sonia :

Si vous avez suivi mon avis sur les trois premiers volumes de la série, vous savez que j’apprécie Nailbiter depuis le début pour son côté thriller sanglant et haletant et son aspect quelque peu fantaisiste. Le troisième tome m’avait particulièrement plu et j’avais hâte de lire la suite.

J’avoue ici une petite déception à la lecture de ce quatrième opus. L’histoire semble être bien plus un récit de transition et nous entraîne à l’écart de la ville de Buckaroo dans laquelle nous nous trouvions depuis le début. Déporter les aventures des personnages à Atlanta aurait pu être une bonne idée mais Joshua Williamson ne nous propose qu’un tueur de plus et son identité n’est guère difficile à deviner. L’intrigue principale est donc assez insipide.

Pourtant, quelques sous-intrigues augurent des développements futurs plus intéressants : l’inspecteur Barker semble s’enfoncer peu à peu dans la folie, Carroll est réveillé et semble avoir des révélations à faire tandis que Shannon Crane voit son enquête progresser à pas lents. Il est question de complots – la vérité est ailleurs, sans doute – Williamson tient son lecteur en haleine avec des promesses et continue à nous embrouiller. On a toujours de la peine à distinguer le vrai du faux mais, alors que c’était une force du tome précédent, cette ficelle devient un peu trop voyante dans ce volume. On conserve l’ambiance gore effrayante des aventures précédentes, on reste attachés aux personnages mais j’ai eu tout de même plus de mal à rester dans l’histoire, l’auteur me donnant l’impression de délayer pour faire durer.

Graphiquement, Mike Henderson continue à faire le job, bien secondé par Adam Guzowski, coloriste efficace qui sait jouer avec les teintes rouge et  orange pour nous plonger dans une ambiance d’Halloween tout en nous plongeant dans l’obscurité aussi souvent que nécessaire.

Si vous avez aimé les tomes précédents, vous retrouverez tous les personnages principaux, même si certains ne font dans cette histoire qu’un peu de figuration, Warren le Nailbiter est toujours aussi insaisissable et cynique et on ne sait démêler le vrai du faux dans les sornettes qu’il sert à la police. Les inspecteurs semblent avalés par la folie ambiante qui dépasse désormais le simple cadre de Buckaroo. Pourtant, il manque quelque chose quand on lit ce tome et tout ce qui fonctionnait dans les précédents tombe à plat ici. Ne voulant toutefois pas condamner un titre que j’ai, jusque là, beaucoup aimé, je dirais donc que ce tome est un entre-deux, destiné à faire respirer le lecteur avant des révélations choc et un retour à Buckaroo en fanfare. C’est du moins ce que je souhaite.

Ce quatrième volet de Nailbiter semble être avant tout une histoire de transition destiné à faire une pause avant de repartir de plus belle. L’histoire se traîne un peu et l’intrigue principale manque d’originalité. Gageons que Joshua Williamson proposera par la suite un regain de tension qui permettra à Nailbiter de reprendre sa route après ce volume en demi-teinte.

La note de Sonia : 

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Passionné de cinéma, séries, sport, biathlon et de comics. Idolâtre Brian K. Vaughan et passionné de comics, je pense être exigeant sur tout mais au final je suis très bon public. Ou l'inverse...


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