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[Review] Wayward tome 2

 
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Point(s) fort(s) :


L'univers original
Les dessins

Point(s) faible(s) :


Des schémas d'écriture classiques


 
En résumé
 

Ohara s’ennuie dans sa vie routinière. Alors qu’elle rêve d’aventures, elle est victime de phénomènes qui vont bouleverser son existence.

 
Infos techniques
 

Dessin : Steve Cummings
Editeur :
 
Publié 26 septembre 2017 par

 
Dans le détail...
 
 

Les X-Men au Japon ?

Trois mois se sont écoulés depuis les derniers événements. Rori semble avoir disparu. Pendant ce temps, Ohara Emi, une jeune lycéenne s’ennuie fermement dans sa vie faite de routine et de soumission aux désirs parentaux. La jeune femme est perturbée par sa rencontre avec Rori quelques temps auparavant. Alors qu’elle rêve d’aventures, Ohara est victime de phénomènes étranges qui vont bouleverser son existence trop sage…

L’avis de Sonia Smith :

Le premier volume de Wayward m’avait laissé une bonne impression mais m’avait également donné l’impression de ne pas forcément lire quelque chose qui sortait de l’ordinaire. Ce deuxième tome me permet de revoir mon appréciation à la hausse.

En effet, Jim Zub a la bonne idée d’introduire dès le début de ce volume un nouveau personnage qui ressemble beaucoup aux jeunes filles sages – en apparence – qu’on trouve dans les mangas : une jeune lycéenne bien propre sur elle mais qui se fait gravement suer dans son rôle de petite fille modèle. Certains comparent ce titre à Buffy mais la façon de présenter ce personnage et l’arrivée de ses capacités hors normes qui vont bouleverser toute son existence m’a rappelé les grandes heures des X-Men. Cette jeune femme sans histoire qui, tout d’un coup, se trouve dotée de pouvoirs et se trouve liée à un groupe de jeunes qui lui ressemblent, cela me fait inévitablement penser aux élèves de Xavier… à l’exception près que cette bande se débrouille sans mentor et doit trouver sa voie par elle-même. J’ai aimé que Zub ne se concentre pas seulement sur Rori en tant que personnage principal mais prenne soin de développer les autres membres de son équipe qui ont chacun une personnalité bien affirmée et très différente de celle des autres.

Ajoutons à cela que l’histoire n’est pas manichéenne, contrairement à ce qu’on pourrait penser à la première lecture. Les “méchants” ne sont pas forcément tous aussi odieux qu’ils ne le paraissent, les “alliés” pourraient se révéler bien plus dangereux qu’on ne pourrait le croire et les “héros” ont un sens moral qui ne les empêche pas de dégommer leurs adversaires avec violence et parfois une réelle gourmandise. Le trait de Steve Cummings est, quant à lui, d’un dynamisme proche de celui d’un manga, les personnages et notamment les différents monstres sont crédibles et semblent parfois sortir de peintures japonaises. Enfin, j’apprécie son travail sur les décors que Cummings prend soin de détailler.

L’autre intérêt de Wayward est son contexte japonais. Evidemment, plus on est au fait de la culture et de la mythologie du pays, mieux on profite des subtilités du récit et on peut louer l’auteur et l’éditeur d’avoir ajouté au titre – comme dans le premier tome – un cahier détaillant aussi bien l’histoire de Tokyo et ses mystères que les différents monstres et esprits que l’on croise tout au long des pages. C’est un des aspects que j’apprécie : le fait d’avoir envie d’en savoir plus sur la culture du pays après avoir lu une histoire et le contrat est parfaitement rempli ici.

Avec ce deuxième volume, Wayward est un titre qui commence à prendre de l’ampleur. Certes, Jim Zub joue sur des schémas connus en mettant en scène un groupe de jeunes découvrant ses pouvoirs et luttant contre le mal, mais il le fait dans un contexte original. L’intrigue se complexifie et ne se résume pas à un choc entre gentils et méchants, loin de là. Le travail de Steve Cummings offre à l’ensemble un univers graphique cohérent et agréable. Certains titres démarrent en trombe et déçoivent au fur et à mesure, Wayward séduit davantage sur ce deuxième tome. Pourvu que ça dure !
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Les mots clé de cet article
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Archiviste de métier et passionnée par les comics depuis qu’elle mit la main sur Spécial Strange n°19 en 1980, Sonia Smith a dévoré toutes les publications LUG et Semic qui lui tombaient sous la main. Après une pause à la fin des années 1990, elle retourne à ses premières amours et ouvre son blog Comics have the Power


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