Le 1er collectif comics de France

 


 
 

L’Agent tome 1

 
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Vos notes
2 votants

 

Point(s) fort(s) :


Une histoire mêlant habilement magie et polar
Des dessins dynamiques et réussis
Une sobriété de la magie accentuant le réalisme

Point(s) faible(s) :


Une introduction trop introductive
Un certains manque d'enjeux pour le moment
Rhym peut être trop passive


 
En résumé
 

Ce nouvel ajout au catalogue Grindhouse de Glénat est une nouvelle fois très intéressant ! Mêlant de manière réaliste et avec sobriété magie et polar, le récit (et ce malgré sa lenteur) propose des idées intéressantes qui ne demandent qu’à se développer dans un second tome !

 
Infos techniques
 

Dessin : Fernando Dagnino
Encrage : Fernando Dagnino
Couleur : Carlos Morote
Editeur :
 
Publié 5 septembre 2019 par

 
Dans le détail...
 
 

“Tu es une sorcière Rhym…”

L’avis de LoLo “DrComics” :

L

‘Agent est la nouvelle création du label Grindhouse de chez Glénat. Label qui se propose de mettre en avant les récits de genre dans une catégorie bien à eux, dans un format à part afin de leur laisser suffisamment de place pour exister dans un marché saturé de nouveautés venant de tous les continents.

L’Agent est un récit écrit par Mathieu Gabella, qui emprunte beaucoup aux comics notamment par l’apport du dessinateur Fernando Dagnino que l’on a pu voir récemment sur son propre projet Smart Girl.

Si vous avez l’étrange impression d’y voir une ressemblance avec une autre œuvre du catalogue Glénat, ne vous inquiétez pas, il y a de quoi le penser ! Mais malgré quelques similitudes (du polar, de la magie et une héroïne, oui ça commence à faire beaucoup !) Black Magick est clairement d’un tout autre niveau. Pourtant, ce récit est loin d’être une pâle copie et tire son épingle du jeu à plusieurs reprises pour se forger une identité propre, et vous découvrirez vite qu’il est loin d’être dénué d’intérêt.

La magie est ici utilisée de manière très naturelle et sans artifice à base d’étincelles et autre aura mystique. La magie est purement fonctionnelle, à base d’incantations, d’amulettes, de plantes et de vaudou préalablement préparé.

L’histoire nous propose de suivre l’enquêtrice Rhym à Paris, sur la piste d’un un mystérieux dealer qui a créé une panique terrible dans le métro rendant tout le monde aveugle de manière temporaire. Mais Rhym n’a pas été affectée, et plus étrange encore, elle est la seule qui semble se souvenir et comprendre que quelque chose cloche. Bien qu’elle soit une inspectrice à l’instinct brillant, cela ne suffit pas son chef pour la suivre dans ses hypothèses saugrenues. Mais quelque chose cloche et elle le sait. Elle va très vite croiser la route de Sébastien, agent d’une organisation mystérieuse, lui apprenant que la magie existe, et qu’elle est utilisée à travers le monde pour modifier le cours de l’histoire.

Le récit se déroule de manière fluide et a pour objectif final de faire prendre conscience à Rhym de son don, et qu’il existe en ce monde des choses qu’elle ignore et que sa soif de compréhension la poussera à les explorer. Et c’est finalement à peu près tout ce que l’on a à se mettre sous la dent. L’enquête présentée n’est pas très trépidante mais a le mérite de ne pas traîner sur la longueur. Elle laisse cependant un petit goût de “catalogue de ce que la magie peut réaliser” qui n’est pas des plus agréables.

À la fermeture du tome on se rend compte que celui ci n’était vraiment qu’une introduction au personnage et au contexte et que les choses sérieuses commenceront dans le suivant. La curiosité est clairement là et rien ne m’a déplu au point de ne pas me donner envie de laisser sa chance au second volume, qui devra concrétiser un certain nombre de promesses.

Les dessins, assurés par Fernando Dagnino sont une belle réussite également. Fortement inspirées du monde des comics, les planches sont dynamiques et les scènes d’action parfaitement retranscrites. On ressent parfaitement l’intensité des scènes de poursuite même si le manque, sûrement volontaire, de spectaculaire ne laisse pas d’images imprimées dans la rétine. C’est néanmoins un travail solide et hautement qualitatif qui nous est proposé ici. Les couleurs apportées par Carlos Morote sont agréables et participent efficacement à installer l’ambiance de la série.

Ce premier tome d’Agent présente donc de sérieuses qualités nous incitant à poursuivre l’aventure lors de la sortie du second volume. Les défauts cités dans cette chronique sont avant tout induits par le coté très introduction de ce premier tome et l’on espère grandement que l’histoire décolle dès le suivant, elle en a assurément le potentiel.

 

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4/5 Trés cool
3/5 Sympa
2/5 Sans plus
1/5 Bof
0/5 Pas pour moi

 
Thésard dans sa dernière ligne droite. Passionné de récits d'aventures (policier, SF, Fantasy, S-H...) que ce soit en Film, séries, jeux videos, romans et bien sur l'ensemble du 9e art !


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      Ce nouvel ajout au catalogue Grindhouse de Glénat est une nouvelle fois très intéressant ! Mêlant de manière réaliste et avec sobriété magie et polar, le récit (et ce malgré sa lenteur) propose des idées intéressantes qui ne demandent qu’à se développer dans un second tome !

      [Retrouvez l’article de loic-kernoutlook-fr à l’adresse L’Agent tome 1]

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