[Rattrapage BD] Horacio d’Alba
Point(s) fort(s) :
Un univers crédible et intelligent
Des dessins sublimes
Point(s) faible(s) :
Jérôme Le Gris et Nicolas Siner, nous gratifient avec Horacio d’Alba, d’un récit uchronique crédible et diablement efficace. Grâce à une prestation artistique de haute volée, la destinée des derniers duelliste nous happera jusqu’à la dernière page et nous restera longtemps dans la tête. Une BD de choix !
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Editeur : Glénat Comics
Et ça n’est pas Horatio Caine ! (Yeeeeeeeeeaaaaah ! )
Quelque part en Italie du Nord au XVIe siècle, une société nouvelle a vu le jour. Après plus d’un siècle de guerres, les princes et condottieres ont fait taire les canons et cesser les affrontements de masse. Désormais les conflits ne se règlent plus sur les champs de batailles, mais au travers deux écoles de duellistes. Horacio d’Alba est l’un des plus célèbres d’entre eux. Une véritable légende !
Il y a des saga de BD qui vous marque, et Horacio d’Alba fait partie de celles-ci ! Un coup de cœur qui a commence par la couverture, et qui m’a accompagné tout au long des pages ! Merci à Jérôme Le Gris et Nicolas Siner !
Un univers original et passionnant !
La principal originalité d’Horacio d’Alba est son univers si singulier ! Imaginez, en pleine renaissance en Italie du Nord, la République prend un autre tournant. Ainsi, les hommes las des conflits incessants, décident de s’unir sous une nouvelle république. La paix étant maintenue par la création de deux académies de duelliste.
A daté de ce jour, chaque conflit sera régler dans un duel à mort entre deux duellistes, le résultat faisant office de justice absolu. Et Horacio d’Alba est un des plus célèbres princes duellistes !
Mais en cette période d’humanisme et de nouveaux de courants de pensés, il est peu envisageable que des états prônent l’unique loi du talion comme justice sociale. C’est donc un vent de réforme politique, sur fond de justice et d’égalité que nous offre Jérôme Le gris.
Lé récit nous montrera donc ces duellistes prêt a tout pour préserver leur tradition et leur raison de vivre, quitte à user des plus sombres moyens !
La quête d’Horacio d’Alba : passionnante et bien narrée !
L’histoire d’Horacio d’Alba est passionnante. Je ne vais volontairement pas trop en dire, mais le récit mêle habilement complot et trahison, avec quelques touches historiques et politiques des plus intéressantes ! Les différents personnages possèdent tous leur propre intrigue, et chaque destin se croise et se m^le au fur et à mesure que les pages se tournent. Le rythme ne faiblit pas et la générosité de l’histoire fait que l’on ne reste pas sur sa faim.
Cette quête des duelliste peut laisser penser aux films Le dernier Samouraï ou La horde sauvage nous faisant suivre le baroud d’honneur d’une institution vouée à disparaître.
Le récit permet de se questionner sur la notion de devoir et de justice avec pertinence, sans jamais perdre de vue l’objectif d’offrir une histoire passionnante à suivre.
Beau à se damner !
Bien sur Horacio d’Alba ne serait pas ce qu’il est sans la prestation absolument époustouflante de Nicolas Siner.
Son découpe est dynamique et non linéaire. La composition de ses planches est toujours lisible, et se permet d’offrir des planches à rester bouche bée. Le travail sur l’esthétique est en tout point remarque et rempli d’élégance. Les décors et les costumes, tout participe à rendre l’univers crédible.
Horacio d’Alba fait partie de ces séries de BD, courte mais d’une intelligence rare. Un vrai récit divertissante, parfaitement calibré et superbement illustré pour un voyage auprès des duelliste que vous n’oublierez pas !
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