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Skull and Bones : franco-belge à l’abordage !

 
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1 votant

 

Point(s) fort(s) :


L'embarquement dans le récit.
Le souffle de la liberté qui transperce les pages.
Les planches toujours justes !

Point(s) faible(s) :


Le côté bulles du narrateur.


 
En résumé
 

Envie de liberté ! Un mélange d’attrait pour la piraterie et d’envie d’autre chose. Voilà ce qui m’a conduit à ce Service Presse de chez Glénat (merci !) et la lecture de Skull and Bones. Une promesse de liberté sur la quatrième de couverture, mais quel ressenti en y arrivant par la lecture ? Skull […]

 
Infos techniques
 

Scénario : Nicolas Jarry et David Courtois
Dessin : Marco Pelliccia
Couleur : Mauro Gulma
Editeur :
 
Publié il y a 6 mois par

 
Dans le détail...
 
 

Envie de liberté !

Un mélange d’attrait pour la piraterie et d’envie d’autre chose. Voilà ce qui m’a conduit à ce Service Presse de chez Glénat (merci !) et la lecture de Skull and Bones. Une promesse de liberté sur la quatrième de couverture, mais quel ressenti en y arrivant par la lecture ?

Skull and Bones

Quand le jeune Waleran décide de monter à bord du Sans-Pitié pour suivre les pirates qui ont pris d’assaut son navire, il sait que ce choix définira le reste de son existence…
Une vie violente et sans lendemain, guidée par un puissant besoin de liberté. Pourtant, c’est un sombre désir de vengeance qui anime son nouveau capitaine, la belle et terrible Dalal Al’Qasim, dont la colère pourrait bien embraser l’océan !

Sous le soleil indien

Nous commençons la lecture de Skull and Bones sur l’océan indien, à bord du Royal Destiny, navire anglais de type Man’o’war. L’histoire démarre après la capture d’une capitaine pirate, Dalal Al’Qasim, alors que le Royal Destiny fait route pour remettre sa prisonnière. Une introduction rapide et efficace des personnages, et nous voilà dans le vif de l’action : un abordage pour libérer la jeune capitaine ! Le récit de Nicolas Jarry (Nains, Les crépuscule des Dieux, Les Brumes d’Asceltis …) et David Courtois ne tarde pas à nous embarquer dans la vie de ces pirates. Le scénariste nous propose un titre presque hybride dans sa narration.

En effet, nombreuses sont les cases portant la narration de Waleran tel un journal de bord. Nous suivons ainsi l’aventure sous l’œil de cet apprenti cartographe ayant quitté la British Trading Alliance pour rejoindre l’équipage du Sans-Pitié. Dès lors, nous nous retrouvons à découvrir à son rythme la vie de pirate.

Souffle de liberté et tempête en pleine mer

Cette narration est à double tranchant. Elle peut autant nous porter et nous guider dans l’univers, qu’alourdir notre navigation entre les cases et les pages. Mais c’est peut-être bien là les rares remouds. Car l’auteur nous plonge dans un récit crédible et captivant. Le récit alterne les situations, en jonglant avec des ellipses temporelles, facilitées notamment par la narration de Waleran. De nombreuses facettes de la piraterie sont dépeintes, et par les petits bonds dans le temps, on devine également les phases plus monotones en pleine mer, sans pour autant lasser le lectorat. Sous le regard de notre néo-pirate, nous assistons aux querelles d’égos, distensions de l’équipage et à la caractérisation de la liberté tant prônée par les pirates.

Sur les planches

Aux dessins, Marco Pelliccia finit de nous transporter dans l’histoire. Les décors sont magnifiques et nous offrent un superbe voyage. Mais il n’oublie pas non plus ce qui anime cet âge d’or de la piraterie. Les navires sont des personnages à part entière, ils ont leur propre âme comme leurs propres traits. Cela se ressent notamment dans les scènes d’action et de batailles évidemment. Il n’est pas question d’équipage sautant d’un bateau à l’autre. Les manœuvres et tactiques sont tout autant importantes, et les cases comme la découpe de l’artiste donne vie à des batailles palpitantes. Soulignons également le travail de Mauro Gulma aux couleurs, qui parvient à rendre l’atmosphère encore plus vivante. De jour, de nuit, et même sous le coucher du soleil, les couleurs et la lumière parfont l’immersion.
Enfin, ce que nous attendons souvent du franco-belge, les personnages sont détaillés, parfaitement reconnaissables et à l’expression visuelle complète.

 

Skull and Bones est un récit prenant. Et malgré seulement 88 pages, on referme la BD avec le sentiment d’un voyage accompli. Je souhaitais m’évader et goûter à la liberté, et c’est une réussite. J’ai craint au début le côté bavard de la narration, mais le dosage était correct. Cela est en grande partie lié à la justesse des personnages et les dessins immersives. Le franco-belge a pleinement réussi son abordage au milieu de mes étagères de comics.

 

Ils ont kiffé :

 

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5/5 J’adore
4/5 Trés cool
3/5 Sympa
2/5 Sans plus
1/5 Bof
0/5 Pas pour moi

 
Ombre planant au dessus de Lescomics City, traquant sans répit les fautes dans les ruelles de nos articles. Et de temps en temps, il prose sa patte également.


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  • Ce sujet contient 0 réponse, 1 participant et a été mis à jour pour la dernière fois par ChtiDkois, le il y a 6 mois.
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      ChtiDkois
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      Envie de liberté ! Un mélange d’attrait pour la piraterie et d’envie d’autre chose. Voilà ce qui m’a conduit à ce Service Presse de chez Glénat (merci
      [Retrouvez l’article de chtidkois à l’adresse Skull and Bones : franco-belge à l’abordage !]

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