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Batman Damned

 
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Vos notes
71 votants

 

Point(s) fort(s) :


Les dessins et la couleur.

Point(s) faible(s) :


Scénario sans intérêt.
Typographie désagréable.


 
En résumé
 

En dépit d’un dessin et de couleurs magnifiques, Batman Damned se retrouve entravé par un scénario totalement inintéressant et par des choix de typographie malheureux. Sorti quelques jours avant Halloween, c’est sa faiblesse qui vous effraiera. Comme quoi, il semble que finalement cet ouvrage soit vraiment maudit.

 
Infos techniques
 

Scénario : Brian Azzarello
Dessin : Lee Bermejo
Editeur :
 
Editeur VO :
 
Publié 30 octobre 2019 par

 
Dans le détail...
 
 

Un maudit ouvrage, tabernacle !

Notre célèbre croisé masqué déambule gravement blessé et visiblement dans un état de rage dans les rues de Gotham City. Totalement désorienté, Batman essaie de retracer le fil des événements qui l’ont mené jusque là.

Comme beaucoup d’entre nous, Batman est mon héros de comics préféré. Lorsque j’appris que Lee Bermejo allait officier sur l’un de ses titres avec Brian Azzarello, je fus des plus enthousiastes. Je me procurais grâce à mon libraire (hello Au Bonheur des Ogres) le FCBD du titre, qui me laissait entrevoir en avant-première les premières pages de Batman Damned. Toujours séduit, je lus le recueil VF en avant-première grâce à Urban Comics.

Batman tombé !

M’imaginant dévorer le recueil d’une traite, il me tomba rapidement des mains. Me forçant tout de même à le finir pour écrire la chronique ici présente, voici mon ressenti en un mot : mouais.

Le style de Lee Bermejo ne plait pas à tout le monde, mais moi j’adore. Son style très réaliste avec son tracé quasi photographique convient parfaitement à mes attentes de lecteur de comics. La précision de son trait quasi anatomique sur les visages et sur des corps robustes, musculeux donne un côté très brutal à ses œuvres et convient parfaitement à un titre de Batman. Cela semble tout de même se faire quelque peu au détriment de l’impression de mouvement. Ainsi, les personnages semblent très lourds, donnant une impression globale de lenteur.

Lee Bermejo excelle cela dit dans le rendu architectural : ses paysages urbains sont à couper le souffle. La ville de Gotham a rarement semblé aussi oppressante par son envergure. Ajoutons que le travail de colorisation et de jeux de lumières est simplement formidable et pour le coup, semble donner vie à la ville qui s’anime des spasmes d’incendies et explosion et dont les artères semblent tressaillir au rythme métronomique des éclairs bicolores lancés par les gyrophares des véhicules en tous genres.

Batman Damned maudit

Dans Batman Damned, c’est au final le scénario qui pêche par sa vacuité et par le manque d’intérêt flagrant qu’il aura suscité chez moi. Premier défaut totalement subjectif : je n’ai absolument pas saisi où Brian Azzarello voulait m’amener.

Tout d’abord, le postulat de départ m’a semblé archi vu (Batman a tué le Joker) et m’a fait pousser un premier soupir. Ensuite, bien que fan de la Justice League Dark, j’ai eu l’impression que la présence de ses membres était totalement gratuite et ne servait pas l’intrigue. Hormis le plaisir de voir Constantine se comporter comme un crétin arrogant, de voir un Deadman plus vrai que nature sous le crayon de Bermejo, et d’admirer le string de Zatanna (était-ce bien nécessaire d’ailleurs ?), leur présence me semble peu exploitée, servant de vague prétexte à une intrigue mâtinée d’ésotérisme.

Dernier point qui m’aura posé problème : le choix de la typographie. Certains passages sont écrits dans une police parfaitement désagréable à lire. Tout cela pour ajouter un effet de style narratif qui tombe totalement à plat. Comme si le titre ne souffrait pas déjà d’assez de défauts.

On aura surtout entendu parler de Batman Damned au travers du Bat-Zizi Gate (scène du premier numéro VO où l’on devine le pénis du chevalier noir dans la pénombre, bien sûr censuré depuis), rien d’anormal, c’était sûrement ce qu’il y avait de plus excitant dans ce titre.

Bref, en dépit d’un dessin et de couleurs magnifiques, Batman Damned se retrouve entravé par un scénario totalement inintéressant et par des choix de typographie malheureux. Comme quoi, il semble que cet ouvrage soit finalement réellement maudit.
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      PrimeSinister
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      En dépit d’un dessin et de couleurs magnifiques, Batman Damned se retrouve entravé par un scénario totalement inintéressant et par des choix de typographie malheureux. Sorti quelques jours avant Halloween, c’est sa faiblesse qui vous effraiera. Comme quoi, il semble que finalement cet ouvrage soit vraiment maudit.

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