Critique de Shazam Rebirth tome 2
Point(s) fort(s) :
Dale Eaglesham aux dessins.
Point(s) faible(s) :
Les deux numéros de Jeff Loveness.
Le jeune Billy Batson dispose des pouvoirs magiques de Shazam. Mais il est également en mesure de les distribuer, dotant ses frères et sœurs de capacités surhumaines. Cette famille découvre qu’ils sont destinés à régner sur les sept royaumes. Mais des obstacles se dressent sur leur route, dont le père de Billy !
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Editeur : Urban Comics
Après presque quatre ans, Urban Comics publie (enfin) le tome 2 de la courte série Shazam, publié durant l’ère Rebirth. Alors comment se termine l’aventure de Billy et de sa famille ? Les Sept Royaumes vont-ils s’effondrer ? Et surtout, est-ce que la lecture vaut le coup ? La réponse tout de suite !
Shazam est-il bien le mot magique ?
Le cœur de Shazam est sa famille. Et ce thème est bien exploité, entre la famille qu’on a (celle de sang) et celle que l’on se fait (sa famille d’adoption). Billy est soumis à ce dilemme et la solution n’est jamais véritablement simple.
La solution, Billy la trouvera à la fin de cette aventure l’emmenant au travers des Sept Royaumes magiques. Chaque Royaume a son propre design et semble avoir une histoire très intéressante. Cependant, on ne fait que les effleurer. Hélas, la série est écourtée par le départ de Geoff Johns et cela se ressent dans le dernier numéro qu’il écrit. Mais peut-être que un jour, un nouveau scénariste reprendra ce concept ? L’avenir nous le dira.
Bien sûr, les frères et sœurs de Billy (Eugène, Mary, Pedro, Darla et Freddy) sont là pour l’aider, chacun à leur façon. De plus, on retrouve Tawky Tawny, le tigre est un allié de longue date de Shazam. Chaque membre de la famille a sa propre personnalité qui reflète bien leur âge et leur vécu.
Au niveau des ennemis, on retrouve une grande partie de la galerie classique de Shazam : Mr Mind, Dr Sivana ou encore Black Adam ? Ils sont tous les trois-là avec d’autres plus secondaires. Mais on ne sent jamais une surcharge, surtout que cela permet de travailler sur l’ambivalence de Black Adam.
Trop de dessinateurs ?
Pour les dessins, même si la qualité est au rendez-vous, on retrouve régulièrement trois dessinateurs par numéro. En effet, la série a souffert de nombreux retards en VO, et pour les réduire, des dessinateurs sont venus pour aider Dale Eaglesham. Cela finit par donner un aspect très hétérogène, surtout que les styles des dessinateurs sont différents.
Autre défaut, le livre inclut aussi les deux numéros écrit par Jeff Loveness (oui le scénariste de Ant-Man Quantumania). Si ces deux numéros racontent des histoires auto-contenues, celles-ci sont hélas très oubliables.
Au final, avec les 2 tome de Shazam Rebirth, on se retrouve avec une très bonne histoire. Elle est une idéale porte d’entrée pour les néophytes du personnage, à compléter avec Shazam Renaissance. Un récit à découvrir avant d’aller voir Shazam : la Rage des Dieux à partir du 29 mars 2023 au cinéma !
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