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Blackest Night tome 1 : Debout les Morts

 
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Vos notes
10 votants

 

Point(s) fort(s) :


- Épique à souhait
- Des excellents dessins
- Accessible aux débutants...

Point(s) faible(s) :


- Mais encore mieux en ayant des références


 
En résumé
 

Suite à son suicide, le super-criminel, Black Hand devient l’agent d’une mystérieuse entité, et ressuscite à ses côtés des super-héros décédés. Le Corps des Green Lantern et la Ligue de Justice pourront-ils repousser cette invasion de zombies surpuissants ? (contient Blackest Night #0-4, Green Lantern #43-47)

 
Infos techniques
 

Scénario : Geoff Johns
Dessin : Ivan Reis, Doug Mankhe
Editeur :
 
Publié 19 mai 2023 par

 
Dans le détail...
 
 

La mort est inévitable. En effet, elle marque la fin de toute existence. De nombreux héros et vilains ont dû faire face à ce destin inéluctable, certains le terrassant avec succès, tandis que d’autres y succombaient. Parfois, dans de rares occasions, quelques-uns ont eu la chance de revenir à la vie. Cependant, que se passe-t-il si la mort elle-même décide qu’il est temps que cela cesse ? C’est ainsi que nous nous embarquons dans l’univers de Blackest Night, où nous découvrirons la réponse à cette interrogation cruciale.

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La Mort, c’est surfait

Se plaçant au cœur de la saga de Geoff Johns sur Green Lantern, précisément au milieu de son déroulement (disponible en intégralité chez Urban Comics), se déploie Blackest Night, le quatrième tome. Dans cet opus, Hal Jordan et Barry Allen, tous deux ressuscités récemment, se retrouvent confrontés à un phénomène sans précédent. L’émergence d’un nouveau corps des Lanternes, les Black Lanterns, dont la puissance est intimement liée à la mort elle-même.

Depuis le début de son parcours créatif, Geoff Johns a fait preuve d’une inventivité débordante en introduisant de nouveaux corps de Lanternes et en réinterprétant ceux déjà existants. En plus des Green Lanterns, qui utilisent la volonté, et du Corps de Sinestro, basé sur la peur, ainsi que des Star Sapphires, représentant l’amour, l’auteur a façonné le corps des Blue Lanterns, symbole de l’espoir, et celui des Red Lanterns, engendré par la rage. Mais il ne s’est pas arrêté là, car Johns a également donné vie à l‘Orange Lantern, dont le pouvoir est lié à l’avarice.

L’événement débute par la mort de Black Hand, un ennemi récurrent de Hal Jordan, dont l’histoire originale est légèrement modifiée. C’est ainsi que démarre ce blockbuster épique. En effet, il ne s’agit pas de quelques zombies se déplaçant lentement, mais de super-héros et de super-vilains, dotés de tous leurs pouvoirs intacts. Rapidement, tous les héros se retrouvent dépassés par les événements, Hal Jordan et Barry Allen étant parmi les premiers à l’être.

Il pourrait sembler complexe de se plonger dans cet événement dès le début. Heureusement, ce n’est pas le cas ici. Blackest Night se révèle être une excellente porte d’entrée vers l’univers des DC Comics. C’est un point de départ tonitruant, mais parfaitement adapté pour les lecteurs qui ne connaissent que très peu les personnages et les différents corps des Lanternes. Certaines pages sont consacrées à l’explication des différents corps, comme le corps des Green Lanterns, présenté ci-dessous :

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Grâce à ces explications intégrées dans l’histoire, les nouveaux lecteurs pourront rapidement s’immerger dans cet univers complexe et captivant sans se sentir perdus.

Au-delà du blockbuster, du vrai épique

Lorsqu’on écrit un événement d’une telle envergure, il est légitime de craindre d’en faire trop et de risquer de lasser le lecteur. Cependant, Blackest Night évite cet écueil en mettant l’accent sur les personnages. Que ce soit Barry Allen, Atom/Ray Palmer, Hal Jordan ou encore Mera, chacun d’entre eux occupe une place centrale dans l’intrigue, et leur vision de la vie est explorée en profondeur, parfois à travers leur propre expérience de la mort.

L’histoire ne se contente pas de se focaliser sur l’action et les combats épiques, mais elle plonge également dans l’aspect émotionnel des personnages. Leurs doutes, leurs peurs et leurs espoirs sont développés, offrant ainsi une dimension humaine à l’événement. Cela permet aux lecteurs de s’investir pleinement dans l’histoire et de se connecter aux protagonistes d’une manière significative.

Ainsi, Blackest Night parvient à équilibrer savamment l’action spectaculaire avec la profondeur des personnages, évitant ainsi toute lassitude et offrant une expérience de lecture captivante du début à la fin.

Le seul défaut que je perçois dans cet événement, selon mon point de vue, est sa richesse et sa profondeur. Cependant, cette richesse ne rend pas la lecture difficile. Lorsque Urban Comics l’a publié pour la première fois en 2013, c’était l’une de mes premières lectures de comics, et je n’ai pas été perdu, ce qui témoigne de la clarté et de l’accessibilité de l’histoire.

Sur une note personnelle, je recommandes simplement de lire l’excellent événement Crise d’Identité, disponible dans la collection Urban Nomad. Cette recommandation permet d’enrichir davantage l’expérience de lecture et de plonger plus profondément dans l’univers étendu de DC Comics.

En somme, malgré sa richesse narrative, Blackest Night réussit à être abordable et captivant pour les lecteurs, et ma suggestion de lire Crise d’Identité vient renforcer cette immersion dans l’univers DC.

Un mot sur les dessins… mortels

En ce qui concerne les dessins, Blackest Night bénéficie d’un niveau de qualité exceptionnel. Que ce soit grâce au talent de Doug Mahnke ou d’Ivan Reis, les illustrations sont sans défaut. L’action est clairement représentée, chaque personnage est reconnaissable et les designs des personnages morts sont particulièrement réussis. De plus, la colorisation apporte une brillance supplémentaire à l’ensemble visuel de l’événement.

Il aurait vraiment été dommage de passer à côté de cet aspect essentiel de Blackest Night. Les artistes impliqués ont su capturer l’intensité de l’intrigue et offrir des visuels saisissants qui contribuent grandement à l’immersion des lecteurs dans cet univers sombre et fascinant.

Au final, je ne peux que trop vous recommander de lire Blackest Night si vous hésitez. Complet en deux tomes (la seconde partie arrivera dans la prochaine vague des Urban Nomad), simple d’accès et plaisant à lire. Et si vous aimez ce tome 1, la suite n’en sera que plus grande et épique.
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