The Nice House by the Sea tome 1

James Tynion IV sur un rythme de croisière

Attention cette critique comporte des spoilers concernant les tomes de la série The Nice House on the Lake. Si vous ne les avez pas lus, nous vous recommandons d’arrêter la lecture de cet article dès maintenant.

The Nice House by the Sea est la suite de la série en 2 tomes The Nice House by the Lake. Un groupe de personnes est invité par leur ami commun, Walter, dans une superbe villa au bord d’un lac. Elles apprennent qu’en réalité Walter est un extra-terrestre et que la fin du monde a eu lieu durant leur séjour. Elles sont les seules survivantes.

The Nice House by the Sea est proposé par les Urban Comics au prix de 25€ pour 200 pages.

On reprend pas les mêmes et on recommence

The Nice House by the Sea reprend là où celle du lac nous avait laissés. À cette différence que nous découvrons que les amis de Walter ne sont pas les seuls survivants. Une autre maisonnée, menée elle aussi par un métamorphe regroupe aussi des humains. Ceux-ci semblent mieux s’accommoder de leur sort cependant.

Deux maisons, deux ambiances

The Nice House by the Sea réussit à proposer un récit aussi puissant que l’arc précédent. James Tynion IV assoit son talent de compteur en nous livrant une histoire qui réussit un sacré tour de force. À savoir proposer une suite qui laisse le lecteur dans sa zone de confort, mais assez différente pour le surprendre. D’un thriller psychologique, on passe à un récit aux accents “Kirkmanien“. Et c’est très, très réussi !

Que bueno, que lindo

Je n’avais pas été séduit par le trait d’Alvaro Martinez Bueno au départ. Je me demande aujourd’hui pourquoi. Son trait précis et vaporeux à la fois entretien le mystère. Son talent pour mettre en image le climat (oui je parle bien de la météo), participe à cette impression de lourdeur permanente. Car comme son nom l’indique, le lieu de l’histoire tient une place prépondérante dans le récit.

Bref, The Nice House by the Sea surfe sur le succès de la série précédente avec un maintien de sa (grande) qualité de départ. James Tynion IV parvient à entretenir la flamme de son histoire, alimenté par le talent d’Alvaro Martinez Bueno. Attention tout de même à ne pas trop rallonger la sauce, elle pourrait finir par avoir le goût de flotte.

Ils ont kiffé :

Cette critique a été écrite suite à l’envoi gracieux de la part de l’éditeur d’un exemplaire à notre chroniqueur.

Si vous aimez nos contenus, vous pouvez nous soutenir sur Tipeee !

Vous pouvez retrouver l’ensemble des comics chez notre partenaire Excalibur Comics, libraire en ligne indépendant !