The Flash Chronicles 1992
Point(s) fort(s) :
L'écriture de Mark Waid
Le ton très Silver Age
Travis Charest
Point(s) faible(s) :
Les épisodes écrits par Messner-Loebs
Depuis la mort de Barry Allen, Wally West a des difficultés à s’affirmer en tant que Flash. Mark Waid humanise le personnage en incluant des éléments de sa vie. L’auteur rend Wally plus accessible dès son premier arc, Flash Année Un.
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Editeur : Urban Comics
Born to run
The Flash Chronicles 1992 était pas mal attendu par certains fans. Et à raison puisque c’est l’année qui marque les débuts de Mark Waid sur le titre de l’homme le plus rapide du monde. Que vallent ces premiers chapitres tant réputés ?
Drapeau à damier
Vous ne le saurez pas tout de suite. Urban Comics respecte à la lettre le principe des Chronicles en proposant tous les épisodes de l’année 1992. L’album démarre avec les quatre derniers chapitres écrits par William Messner-Loebs.
Malgré la présence d’un rédactionnel de grande qualité de la part de Yann Graf, également traducteur de l’album et déjà à l’œuvre sur JSA Chronicles, il est difficile de rentrer dans ses premiers épisodes.
Wally West manque de maturité et est entouré de personnages secondaires méconnus. Messner-Loebs inclut un fond social intéressant. Néanmoins, l’histoire est peu intéressante et alourdie par une intrigue romantique.
Mark Waid revient aux débuts de Wally West.
Démarrez les moteurs
Le lecteur est heureux de débuter, enfin, le run de Mark Waid. Le scénariste démarre avec les origines mises à jour de Wally West. L’arc est brillamment écrit avec une place prépondérante pour l’héritage de Barry, mais aussi d’Iris. Wally raconte les événements avec un regard lucide. Le personnage devient beaucoup plus humble et donc plus attachant. C’est aussi un parfait point d’entrée pour découvrir le personnage.
La suite propose des sympathiques épisodes dans un ton optimiste qui rappelle l’âge d’argent, ainsi qu’un crossover avec Green Lantern. Ce dernier est un hommage à John Broome, illustre scénariste des titres Flash et Green Lantern. L’histoire est un délire kitsch avec singes qui parlent et chien télépathe, et pourtant ça fonctionne.
La majorité de l’album est dessinée par Greg LaRocque.
Faux départ ?
Les dessins ne laisseront pas indifférent. Dans le bon ou le mauvais sens. Greg LaRocque dessine la majorité des chapitres. Son travail est correct, mais nullement marquant. Je l’ai même trouvé en-dessous des autres dessinateurs.
Les autres dessinateurs font du bon travail. Même si, c’est visuellement daté. Il n’y a que Travis Charest qui se démarque sur un annual d’une soixantaine pages avec un joli dessin dans la lignée de Jim Lee.
The Flash Chronicles 1992 n’est pas parfait. Les épisodes de Messner-Loebs sont peu passionnants. Les dessins font le travail mais sont datés. Cependant, quand Mark Waid est au scénario, les épisodes sont à minima sympathiques, et parfois ils sont exceptionnels comme lors du premier arc.
Ils ont kiffé :
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Nico
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