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Legion of Super-heroes : The Great Darkness Saga

 
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2 votants

 

Point(s) fort(s) :


Un Darkseid puissant
Une narration qui parvient à gérer plusieurs personnages en même temps
Les dessins de Keith Giffen qui sentent bon la nostalgie

Point(s) faible(s) :


Des dialogues qui ont beaucoup vieilli
Des ambitions souvent mal équilibrées entre intime et grandiloquence


 
En résumé
 

The Great Darkness Saga n’est pas réellement une histoire simple à appréhender. On se retrouve plongé dans l’histoire d’une équipe qui existe déjà, pris dans une intrigue épique aux proportions gigantesques, tout en maintenant de l’intime. A réserver aux curieux et / ou aux nostalgiques.

 
Infos techniques
 

Scénario : Paul Levitz
Dessin : Keith Giffen
Editeur :
 
Editeur VO :
 
Publié 4 novembre 2020 par

 
Dans le détail...
 
 

Darkness is !

La Légion des Super-héros est une équipe ancienne et peu connue, notamment en France. Souvent confidentielle, on a pu la voir dans des séries Superman, par exemple. Mais c’est surtout son retour sous la houlette de Brian M. Bendis qui permet à Urban Comics de nous proposer The Great Darkness Saga en français.

Considérée comme la meilleure histoire de l’équipe, l’arc de Paul Levitz et Keith Giffen, montre la Légion contre Darkseid, comme le suggère fortement la couverture. Mais au-delà de cet affrontement, c’est surtout une tranche de vie de cette équipe qui nous est proposée.

Space (soap) opera

De la même façon que les X-Men ou New Mutants de Chris Claremont, c’est surtout une intrigue où les relations entre les personnages sont prégnantes et moteur. Ainsi, c’est là où le défaut principal de l’ouvrage se situera. On a le sentiment de débarquer dans une soirée entre des potes de longue date et d’observer ces relations continuer sous nos yeux sans vraiment pouvoir y participer. Ce n’est pas la faute de Urban Comics qui, ne peut pas, résumer des dizaines de numéros et de relations et propose donc de résumer les grands moments.

Pour autant, on peut comprendre les relations entre eux même si je n’ai pas réussi à m’attacher à cet ensemble. Heureusement, l’intrigue qui est racontée est encore très efficace. Construite comme une progression lente mais inéluctable, Paul Levitz et Keith Giffen construisent une intrigue toute en nuances qui s’acheminent inexorablement vers un affrontement dantesque. La construction du tome pourra dérouter car les trois premiers chapitres mettent en place, en arrière-plan, les éléments importants de The Great Darkness Saga. Néanmoins, cela permet aussi de prendre le temps de connaître cette équipe et l’environnement du XXXe siècle où elle évolue. D’autant que la narration parvient facilement à gérer cet gigantesque casting, ce qui n’est pas évident.

Effet nostalgie X curiosité

Malheureusement, le tout baigne dans son jus. On est ainsi face à une histoire au casting large, bourrée d’idées mais qui se prend parfois les pieds dans le tapis. Les ambitions entre raconter une histoire intime de personnages en pleine crise et une histoire épique narrant le retour d’une menace légendaire sont parfois mal-équilibrées. Ainsi, je me suis parfois retrouvé perdu dans les enjeux de l’intrigue. Toutefois, revoir un Darkseid écrit de cette façon fait un bien fou et permet de comprendre combien le personnage a perdu en saveur (au même titre que Thanos, en face).

Heureusement, le travail de Keith Giffen gère encore aujourd’hui. Les changements visuels, les designs très différents sur les personnages permet de se situer aisément, la preuve en est sur le numéro annuel proposé dans le recueil. Forcément, l’ensemble a vieilli mais cela démontre aussi le travail d’imagination des années 1980. Proposant des technologies désormais désuète, elle permet toutefois de s’immerger dans un temps où les machines faisaient grandement rêver.

Bref, The Great Darkness Saga n’est pas réellement une histoire simple à appréhender. On se retrouve plongé dans l’histoire d’une équipe qui existe déjà et a des relations existantes. Ajoutons à cela, un équilibre parfois mal-géré dans les ambitions du récit, il propose néanmoins une menace et un récit efficace. Ajoutons à ça, de beaux dessins nous replongeant dans l’imaginaire futuristes des années 80 et le récit est un comics qui pourra plaire aux nostalgiques curieux.

 

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Comics Grinch râle beaucoup. Son origine vient de ses nombreuses grincheries envers BvS. Ayant gonflé sa petite amie avec ça, elle lui suggéra d'en parler avec d'autres. Ce fût chose faite. Vénère Grant Morrison, conchie Mark Millar.


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      Comics Grinch’
      Maître des clés

      The Great Darkness Saga n’est pas réellement une histoire simple à appréhender. On se retrouve plongé dans l’histoire d’une équipe qui existe déjà, pris dans une intrigue épique aux proportions gigantesques, tout en maintenant de l’intime. A réserver aux curieux et / ou aux nostalgiques.

      [Retrouvez l’article de comics-grincheux à l’adresse Legion of Super-heroes : The Great Darkness Saga]

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