Justice League Intégrale Tome 2

“What’s in the box ?!”

Après un premier volume en demi-teinte, que nous vaut ce second volet des intégrales Justice League de Geoff Johns écrit avec la participation de Ray Fawkes, Jeff Lemire et J.M. DeMatteis et rassemblant les tomes 4 et 5 de la précédente édition ? Voyons ça ensemble.

L’ouvrage s’ouvre avec une histoire en 5 numéros introduisant une seconde Justice League mise sur pied par Amanda Waller et ayant pour objectif de s’opposer à la véritable Justice League si cela devenait un jour nécessaire: La Justice League of America. Cette équipe se compose de Green Arrow, Hawkman, Katana, Vibe, le Limier Martien, Stargirl, le Green Lantern Simon Baz, Catwoman et de Steve Trevor jouant ici le rôle de chef d’équipe. Cette première histoire, au demeurant relativement sympathique, reste assez peu originale et ne devrait pas vous marquer outre mesure.

Une fois cette introduction à cette nouvelle équipe passée, nous pouvons nous attaquer au gros morceau : « La Guerre des Ligues », un cross-over magique où s’opposeront la Justice League d’origine, cette nouvelle Justice League of America et la Justice League Dark, une équipe destinée à s’opposer aux menaces magiques et composée de John Constantine, Zatanna, Deadman, Frankenstein et Black Orchid.

Sous couvert d’une menace magique libérée par l’immortelle Pandora, la « Guerre des Ligues » est un gros défouloir. Tout l’intérêt du récit réside clairement dans les différents accrochages qui naîtront entre les différentes ligues. Les scènes d’action, portées par une flopée d’artistes de qualités, sont clairement le point fort de l’ouvrage. Cependant, celles-ci sont terriblement omniprésentes au point d’en éclipser tout le reste, que ce soit le développement des personnages ou le développement de l’univers magique, une facette trop souvent mise de côté chez DC et que l’on est tout de même content de voir ici un peu ici. De plus, le livre pèche cruellement, malgré sa longueur, par son faible nombre de scènes véritablement marquantes.

Pour finir, si le final réserve une belle surprise et annonce de belles choses pour la suite, il nous donne la désagréable impression d’avoir lu un très long prologue de 460 pages ayant accompli un nombre trop limités de choses.

Ce second tome de l’intégrale Justice League, bien qu’il ne soit jamais vraiment ennuyeux pour autant, est bien trop long pour ce qu’il raconte, sans grande originalité et est peu mémorable . Un ouvrage complètement dispensable mais dont le faible prix et quelques chouettes moments pourraient justifier l’achat.