Green Lantern Corps Tome 2
Point(s) fort(s) :
Personnages charismatiques
Patrick Gleason
Point(s) faible(s) :
L'éditorial d'Urban Comics
Le Green Lantern Corps a gagné la guerre face au Corps de Sinestro. Néanmoins, les anneaux jaunes restent une menace. Surtout que Mongul parvient à s’emparer de l’un d’eux. Nos héros vont devoir faire face à un adversaire redoutable prêt à tout pour assouvir sa soif de pouvoir.
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Editeur : Urban Comics
Nul mal n’échappe à mon regard
Green Lantern Corps tome 2 voit l’arrivée de Peter Tomasi au scénario. Le titre change d’orbite. Il devient plus épique et moins anecdotique. Il évolue également en complément au Green Lantern de Geoff Johns.
Un travail éditorial bâclé
Si vous faites attention à la composition des tomes, vous remarquerez qu’il manque cinq chapitres de Green Lantern Corps. Ceux-ci sont présents dans Geoff Johns présente Green Lantern tome 2. Ils font partie du crossover la Guerre de Sinestro qui a bouleversé l’univers cosmique de DC. L’éditorial d’Urban Comics pose question car il n’est nullement fait mention de cette information capitale. Il faut absolument lire la Guerre de Sinestro car le crossover, en plus d’être génial, introduit un nouveau statu quo mais aussi des nouveaux personnages qui vont s’ajouter au corps.
Guy Gardner est touchant avec Ice.
Team Building
Dans le tome 1, Dave Gibbons accordait une grande place à Guy Gardner, le Green Lantern le plus potache et lourdaud. Seule Soranik Natu arrivait à sortir de son ombre. Peter Tomasi fait de Green Lantern Corps un titre d’équipe. Certes Kyle Rayner et Guy Gardner attirent la lumière sur eux, mais cela n’empêche pas aux autres personnages de vivre. Soranik Natu est toujours aussi intéressante de par sa relation complexe avec l’anneau. L’humaniste Sodam Yat est charismatique. Même Mongul, le grand méchant de ce tome, a le droit à une bonne caractérisation.
L’apport de Peter Tomasi est aussi évident dans le ton des histoires. Le tome 1 était bien, mais plutôt anecdotique dans ses évènements. Le scénariste ajoute une bonne dose d’épique et des enjeux plus importants. Les méchants sont plus impressionnants, parfois plus horrifiques. Tomasi propose également quelques touches d’humour et des moments de repos, très utile pour la caractérisation des personnages. Le lecteur découvre une facette plus touchante de Guy lors de ses interactions avec Ice.
Mongul et Sodam Yat se livre à un combat dantesque.
Plus d’encreurs que de dessinateurs
Patrick Gleason est le dessinateur principal de l’album. Il propose un travail exceptionnel quand il s’agit de double page ; et un travail de qualité pour le reste. Cependant, il y a beaucoup d’encreurs, et certains gomment le style un peu en rondeur de Gleason. Cela nuit à un peu à la continuité graphique.
Carlos Magno dessine quelques pages. Il était moins doué à l’époque qu’il ne l’est maintenant. Luke Ross dessine deux chapitres. Il s’en sort plutôt bien même si ses visages alternent entre la réussite et le bizarre.
Peter Tomasi a réussi à élever la série. Green Lantern Corps tome 2 est un space opéra épique aux personnages charismatiques et aux dessins de qualité. C’est aussi un complément parfait au Green Lantern de Geoff Johns.
Ils ont kiffé :
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Nico
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