Green Class tome 2

C’est plus ce que c’était les classes vertes !

Dans ce second volet de Green Class, le géant végétal a brisé le mur qui isolait la région. La quarantaine est rompue et nos héros peuvent découvrir le monde extérieur. Leur déception est terrible, la contamination s’est étendue à tout le pays. Mais Lucas, Beth, Linda et Sato n’ont pas le temps d’y penser. Le géant a emmené Naïa et Noah, et il est urgent de les retrouver.

Nous y voila, le second volet de Green Class, après un premier volet assez enthousiasmant nous revoilà pour la suite des mésaventure de notre petit groupe !

C’est toujours pas folichon ce voyage scolaire !

On retrouve donc notre petit groupe, après le cliffhanger du premier volume. A la poursuite de leur amie Naïa et son frère infecté Noah, enlevé par ce mystérieux colosse de verdure. On en découvre un peu plus sur ce monde, sur l’évolution de la situation et des différents groupes, comme les Human First, luttant contre les infectés, et autres.

Les relations entre les personnages se développent, de la même façon que le lecteurs apprends à les connaitre davantage.

Le mystère s’épaissit

L’intrigue autour des infectés évolue également. D’où viennent-ils ? Est-ce un simple virus ? Sont-ils capable de nous comprendre ? Les auteurs font évoluer le récit puisant dans plusieurs influences, permettant de casser la linéarité d’une histoire qui aurait pu être trop commune.

On y découvre des soldats, utilisant les infectés à leur avantage, et cherchant des réponses dans des mystérieux textes du passé. Le tout est suffisamment prenant pour que l’on ne s’ennuie pas !

David Tako en grande forme.

Découvert sur le précédent volet, le dessinateur David Tako est ici en grande forme et livre des planches sublimes. Le découpage est dynamique et son chara design des plus réussi. L’identité visuelle est forte et participe à la qualité générale du récit, l’aidant à tirer son épingle du jeux.

Des défauts légers mais toujours présents.

L’intrigue avance vite, comme dans le premier opus. Si cela permet de ne jamais s’ennuyer et être toujours happé par la lecture, cela induit quelques petits défauts déjà présent dans le premier volet.

La situation ne se pose jamais vraiment, et les coupures pour passer d’un groupe à un autre sont un peu sèches, manquant de fluidité. De même certaines répliques semblent parfois légèrement hors de propos par moment. On aurait apprécier un peu plus de fluidité, surtout au vue du scénario qui s’étoffe de plus en plus.

Cette vitesse rend parfois difficile certaines scènes émotionnelles qui se retrouvent amoindries.

Bien sûr ces quelques défauts, ne font pas de Green Class un titre à déconseiller, bien au contraire. Green Class est un récit proposant sa propre originalité, et de nombreuses qualité et à un prix très accessible. Une belle découverte !