Le Patient
Point(s) fort(s) :
L'inspiration Hitchcock.
Point(s) faible(s) :
Changement de ton radical dans la dernière partie.
Une jeune femme est retrouvé ensanglantée dans la rue. La police se rend à son domicile et découvre le meurtre d’une famille nombreuse. Pierre Grimaud a survécu au massacre, mais il est dans le coma. Sa sœur attardée est accusée du crime. Six ans plus tard, Pierre se réveille. En partie amnésique et paralysé, il est pris en charge par une psychiatre, Anna Kiefer.
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Editeur : Glénat
Sueurs Froides
Le Patient est une bande dessinée de Timothé Le Boucher. J’en parle pour deux raisons. D’abord le titre est sorti en format poche, idéal pour l’été. Ensuite, Glénat l’a envoyé sous forme de SP. Même si ma lecture est mitigée, je me dois d’en parler.
Patient zéro ?
Le Patient débute avec le meurtre d’une famille nombreuse. Pierre Grimaud a survécu au massacre, mais il est dans le coma. Sa sœur déficiente est accusée du crime. Six ans plus tard, Pierre se réveille. En partie amnésique et paralysé, il est pris en charge par une psychiatre, Anna Kiefer.
La BD est un thriller psychologique qui semble se centrer sur la relation entre la psy et son patient. Toutefois, l’auteur s’éparpille un peu avec un casting secondaire assez large. L’action se déroule majoritairement dans un hôpital dont on va découvrir les soignants et les malades. Certaines histoires annexes étant un peu superflues.
Le corbeau est un renvoi gratuit à Alfred Hitchcock.
La bobine d’Alfred
L’influence principale de l’auteur est Alfred Hitchcock. La couverture renvoie au film Les Oiseaux, et une séquence au musée s’inspire d’une scène similaire dans Sueurs Froides. Cependant, Le Boucher ne maitrise pas son scénario aussi bien que le maitre du suspense. Louis et Anna sont des personnages plutôt troubles. Soudain, dans le dernier tiers de l’album, l’auteur opère un changement radical qui est mal amené. Puis l’histoire se termine par un possible twist qui en fait de trop.
La partie graphique est par contre irréprochable. Le style de Timothé Le Boucher est au croisement entre la ligne claire et le manga. C’est d’une grande lisibilité, et avec un beau jeu sur certains détails.
Le Patient fait preuve d’une belle maitrise graphique. Malheureusement, le scénario n’est pas au même niveau. Les deux premiers tiers prennent leur temps avant une dernière partie qui est trop différente dans le ton. Du même auteur, je vous recommande de vous tourner vers Ces Jours qui disparaissent.
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