Jurassic League: super héros et dinosaures

Jurassic League : une aventure préhistorique

Salut les Zouzes ! En tant que fan de comics et de dinosaures, je suis devenu fou d’impatience lors de l’annonce de Jurassic League. C’est une histoire où les héros de Justice League sont transposés en dinos dans un monde préhistorique. Ça vous tente ?

Jurassic League est écrit par Daniel Warren Johnson, dessiné par Juan Gedeon et paru chez Urban Comics. Ils s’inspirent de franchises cultes comme Jurassic Park, Primal Rage ou Street Sharks pour créer un univers déjanté et fun. On y suit Superman, Batman, Wonder Woman et les autres qui doivent affronter des menaces comme le Joker, Bizarro ou encore Darkseid… mais aussi des reptiles géants qui veulent les dévorer.

Nos héros sauront-ils survivre à ce monde sauvage?

Un scénario fun et délirant, mais sans profondeur

Daniel Warren Johnson écrit Jurassic League. Il a déjà  écrit Wonder Woman : Dead Earth chez DC Comics mais aussi d’autres titres indépendants. Il imagine un monde alternatif où les super-héros sont des dinosaures. Ils y forment une Justice League exotique et y combattent leurs ennemis historiques, eux aussi sous forme de dino !

Jurassic League est fun et délirant. Il ne se prend pas au sérieux. Il y a de l’action, de l’humour et des surprises. C’est un hommage aux franchises des années 90 comme Les Tortues Ninja, Primal Rage ou Street Sharks.

Mais Jurassic League manque de profondeur et de subtilité. Il ne développe pas les personnages, leurs motivations et leurs émotions. L’auteur ne traite pas de thèmes intéressants comme la survie, l’écologie ou la morale alors qu’il avait le sujet parfait. Il nous offre un spectacle divertissant, mais sans réflexion. C’est bien dommage sachant que l’auteur nous a habitués à bien plus de profondeur dans ses précédentes œuvres. Mais comme il l’a dit lui-même, il a juste voulu dessiner des super-héros dinosaures sans se soucier de la logique ou de la cohérence.

Jurassic League : un spectacle visuel et sanglant, mais avec un bémol

Les dessins de Jurassic League sont réalisés par Juan Gedeon, un artiste argentin qui a déjà travaillé pour Marvel et Image Comics. Il a un style proche de celui de Daniel Warren Johnson, avec un trait énergique et frénétique. D’une part, l’artiste crée une atmosphère sombre et oppressante, mais aussi fun et décalée. D’un autre côté, il dessine des scènes d’action spectaculaires et sanglantes. Il dessine des dinosaures impressionnants et variés.

À l’image de celui de DWJ, le storytelling de Juan Gedeon est puissant et s’inspire du manga. Il est de plus extrêmement dynamique et donne l’impact à l’action.

Juan Gedeon dessine cinq des six épisodes de Jurassic League. C’est Rafael Garres, un autre artiste argentin, qui prend le relais sur un épisode. Malheureusement, son style est moins réussi que celui de Juan Gedeon. Il est plus plat et moins expressif et casse le rythme et l’ambiance de la série.

Jurassic League : un comics fun et délirant

Et voilà, on arrive à la fin de Jurassic League. C’est un comics qui mérite votre attention si vous aimez les super-héros et les dinosaures. Jurassic League est fun, délirant et divertissant. C’est un hommage aux années 90 avec des clins d’œil aux franchises cultes. C’est bien dessiné par Juan Gedeon, à l’exception du quatrième épisode qui est moins bon. Ce n’est pas très profond ni subtil, mais ce n’est pas grave. Ce n’est pas fait pour se prendre la tête, mais pour se faire plaisir.

C’est un comics qui plaira aux fans de super-héros et de dinosaures, mais qui ne marquera pas les esprits. Il se lit vite mais s’oublie vite. C’est un comics qui vaut le coup d’œil, mais pas le coup de cœur.