Hyde Street Tome 1
Point(s) fort(s) :
Un concept intéressant.
Le chapitre 4.
Point(s) faible(s) :
Hyde Street est une rue qui existe dans toutes les villes et villages. Les personnes malhonnêtes et/ou cruels s’y retrouvent pour passer de vie à trépas. Cette rue abrite également des résidents, condamnés à récolter des âmes dans l’espoir d’un jour quitter ce lieu.
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Editeur : Urban Comics
Nightmare on Hyde Street
Hyde Street est une nouvelle série signée Geoff Johns pour son label Ghost Machine, où il produit ses titres indépendants. Le tome 1 a deux avantages, elle existe toute seule et a pour dessinateur Ivan Reis.
Highway to Hell
Les séries de Johns pour son propre label s’inscrivent dans le genre de la science-fiction. Avec ce tome 1 de Hyde Street, le scénariste s’attaque au genre horrifique. Comme pour ses titres récents, Johns s’inspire de ce qui existe déjà. Ici, il lorgne du côté des « Contes de la crypte ». Hyde Street est une rue où se retrouve des gens malhonnêtes, voire pire. Un groupe d’hommes et de femmes œuvrent pour les damner.
Les récits des âmes damnées sont plutôt classiques. Les évènements qui les ont amenées dans la rue hantée sont peu surprenants. L’intérêt de la série, lorsque les éléments sont mis en place, réside dans les jeux d’influences entre les différents passeurs d’âmes. Mr X-Ray aimerait atteindre son quota d’âmes pour être libérer. Toutefois, le scout Pranky l’en empêche. Un autre personnage lutte contre le système. L’épisode racontant son histoire est d’ailleurs excellent. Johns parvient à écrire une histoire émotionnelle sans virer dans le pathos.
Le titre est souvent gore, et ce n’est pas pour me déplaire.
Hellfest
Hyde Street bénéficie d’Ivan Reis, accompagné du fidèle Danny Miki à l’encrage. Fidèle à lui-même, le dessinateur brésilien dessine des planches superbes. Plus d’une fois, je me suis arrêté pour admirer les planches.
Reis n’est pas le seul dessinateur de l’album. Francis Portela enchaine deux numéros dans un style un plus excessif sur les émotions des personnages. Ce qui fonctionne malgré tout. Quant à Leila Leiz, elle effectue un boulot de qualité.
Dès que le tome 1 d’Hyde Street trouve son rythme, après deux/trois épisodes, la série devient bien plus prenante. Et, elle profite de dessinateurs doués. Ivan Reis en tête. Cela donne une bonne série horrifique.
Merci à l’éditeur pour l’envoi d’un exemplaire.
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Nico
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