Annihilation Conquest
Point(s) fort(s) :
Une montée en tension pour un final épique.
Construit l'avenir.
Alors que l’univers est en lambeaux après la guerre menée par Annihilus, une menace tout aussi terrible s’abat sur Hala, le monde des Krees. D’anciens alliés refont équipe pour faire front, mais leurs forces ne sont pas suffisantes face au Phalanx. De nouveaux héros doivent prendre la relève…
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Editeur : Panini Comics
La conquête de l’espace
Annihilation Conquest est la suite du très bon Annihilation. Comme toujours, la question est : la suite atteint-elle le niveau de l’œuvre première ? Dans ce cas-ci, elle fait mieux.
One Nova Show
Annihilation, premier du nom, avait pour but de faire table rase. Il faisait bien son travail. L’objectif de Conquest est de relancer l’univers, de se tourner vers l’avenir. Keith Giffen laisse sa place au duo Dan Abnett et Andy Lanning. Les deux auteurs ont écrit la majorité des pages de cet omnibus.
Cet album débute par des épisodes de Nova. Richard Rider est le seul policier de l’espace. La série montre bien le héros s’exténuer à la tâche. « Annihilation Conquest Prologue » lance les festivités avec un feu d’artifice, en montrant le Phalanx comme un ennemi d’envergure. Chose inhabituelle, les épisodes de mini-séries et de Nova s’accumulent, la tension monte, avant d’arriver à l’évent.
Quasar commence à maitriser ses nouveaux pouvoirs.
En effet, une mini-série montre Peter Quill, alias Star-Lord, à la tête d’une équipe. Le scénario n’est pas follement original. Il s’inspire des Douze Salopards. Toutefois, il est bien rythmé et fun. La mini sur Quasar montre Phyla-Vel qui assume de plus en plus son rôle d’héroïne. Le récit est une quête sans temps mort.
La galaxie en danger
La mini-série sur Wraith est peu plus faible que les autres. Son personnage principal est trop mystérieux, et trop mis de côté pour qu’on s’y attache. Par contre, elle bénéficie des superbes dessins sombres de Kyle Hotz.
Après quelques épisodes supplémentaires de Nova, le lecteur arrive à l’évent proprement dit. Les enjeux sont colossaux, bien que plus restreints que lors d’Annihilation. Conquest fonce à toute à l’allure, enchaine les moments épiques. En plus, Tom Raney assure un dessin de qualité.
Annihilation Conquest est un omnibus à la qualité constante. Que ce soit au niveau dessin où les styles sont assez similaires, ou au niveau du scénario. C’est épique, et cela donne envie que Panini publie la suite signée par Abnett et Lanning.
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Nico
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