Le Mystère de la Main rouge
Point(s) fort(s) :
Page-turner.
Les couleurs.
Mélange des genres réussi.
Point(s) faible(s) :
Parfois, un manque de décors dans les cases.
En mai 1789, alors que Paris est en ébullition, un assassin sans visage, accompagné d’un loup, signe ses meurtres en scarifiant ses victimes d’un étrange triangle inversé…
Journaliste ambitieux et téméraire, Gabriel Joly va traquer celui que tout le monde appelle « Le Loup des Cordeliers » à travers la capitale.
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Editeur : Phileas
Vive la révolution !
Le Loup des Cordeliers et Le mystère de la Main rouge sont deux bandes dessinées qui forment une seule et même histoire de plus de 200 pages. Malgré la longueur, il me faut reconnaître que le récit est captivant.
Les mystères de Paris
À la base, il y a une saga de romans écrite par Henri Loevenbruck. L’écrivain a l’habitude de changer de genre d’un roman à l’autre. Dans la saga dite de Gabriel Joly, l’auteur mélange les genres. Il s’inspire des romans-feuilletons et d’Alexandre Dumas. Les BD retranscrivent parfaitement le côté protéiforme de l’œuvre.
Le récit est principalement une enquête sur l’identité d’un tueur et d’une cabale secrète. Toutefois, il y a des phases d’actions en mode « cape et d’épée ». Il y a des touches d’humour et de romance. Il y a aussi un cadre historique fort puisque la Révolution vient s’immiscer à plusieurs reprises dans l’intrigue.
Philippe Thirault adapte brillamment les romans. Il multiplie les fausses pistes, les rebondissements. Le seul bémol est le nombre important de personnages. Le rôle et/ou le métier de chaque personnage est bien expliqué. Néanmoins, il faut être attentif pour ne pas s’y perdre.
Les souterrains de Paris abritent un secret.
De rebondissement en rebondissement
Le dessin de Damien Jacob est parfaitement limpide. Passant de scènes posées à des combats à l’épée avec une grande facilité. La reconstitution d’époque est très réussie. Mon petit regret est que le dessinateur a souvent tendance à dessiner les scènes de dialogue avec des fonds unis. Les couleurs sont très belles. Parfois, elles ne sont pas réalistes, mais c’est un choix volontaire qui permet de magnifier les planches.
Je tiens à remercier les éditions Phileas qui m’ont permis de découvrir Le Loup des Cordeliers et Le mystère de la Main rouge, certes avec de légers défauts, mais ô combien passionnante. Bien que la fin clôture l’intrigue principale, j’ai commandé la suite des aventures de Gabriel Joly, en version roman, pour à nouveau me plonger dans cet univers. Ça montre à quel point, j’ai apprécié ma lecture.
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Nico
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