Simon Spurrier présente Hellblazer Tome 2
Point(s) fort(s) :
Une bonne utilisation des personnages DC.
Les tourments intérieurs de Constantine.
Point(s) faible(s) :
John Constantine s’est joué de la mort, toutefois son coeur a cessé de battre. Recherché pour meurtre, il s’enfuit aux États-Unis où Morpheus sollicite son aide. Quelqu’un utilise les grains de sable du Maitre des Rêves. Si Constantine l’arrête, il obtiendra une faveur qui pourrait lui sauver la mise.
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Editeur : Urban Comics
Le rêve américain
Simon Spurrier présente Hellblazer tome 2 est une suite inespérée. La preuve est qu’il n’y avait pas de numéro sur le dos du premier volume. Est-ce que cette continuation est à la hauteur du génial premier tome ?
America Fuck Yeah !
Ce volume 2 est une suite directe. Spurrier reprend des personnages secondaires qu’il a introduits dans la première partie. Exit le Royaume-Uni, et bienvenue en Amérique pour cette continuation. La comparaison avec la maxi-série précédente est inévitable. Le voyage au USA permet au scénariste d’utiliser quelques personnages de DC Comics et du label Vertigo. L’intrigue tourne autour du sable perdu de Sandman, et fait intervenir Swamp Thing. Un autre personnage mythique intervient mais je vous laisse la surprise. Leur utilisation est intelligente et loin d’être gratuite.
Le récit commence par un flashforward assez fort.
Néanmoins, le changement de location n’est pas que bénéfique. La critique sociale me paraît plus virulente quand Spurrier s’attaque à l’Angleterre de Boris Johnson que lorsqu’il dépeint l’Amérique de Trump. L’auteur préfère mettre en avant les conflits intérieurs de son anti-héros.
Le récit me paraît moins maitrisé. John Constantine erre dans sur les routes américaines, certains épisodes apparaissent comme un détour flagrant. De plus, l’intrigue principale tarde à se dessiner.
Born in the USA
Aux dessins, le lecteur retrouve une nouvelle fois Aaron Campbell. Ce dernier se charge de neuf chapitres sur onze. Il est évidemment excellent. Il parvient à dessiner des planches précises, instiller le malaise, et n’a pas peur de virer dans l’horrifique voire le gore. Tout ce que j’attends d’un titre Hellblazer. Quelques dessinateurs dessinent de courtes histoires lors du chapitre 5, rien de transcendant. Par contre, Lisandro Estheren prête son trait pour un passage important. Le style est plus léché, mais convient très bien.
Simon Spurrier présente Hellblazer tome 2 souffre de la comparaison avec le premier tome parfait. Cette suite s’avère moins bonne, toutefois nous sommes dans le haut du panier des comics publiés en 2025.
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