Posté 28 novembre 2022 par dans la catégorie Videos
 
 

Mort, chagrin et douleur représentés dans les comics de super-héros


En août 1980, la couverture de Uncanny X-Men #136 met en scène la mort de Phénix. L’émotion tient beaucoup dans la composition graphique du talentueux John Byrne. Telle une offrande au lecteur, Cyclope le leader des X-Men porte le corps sans vie de Jean Grey à bout de bras, criant sa douleur, la tête tournée vers le ciel. Derrière lui, les X-Men observent la scène avec stupéfaction ou déni de cet instant cruel. Un moment fort lié à la mort d’un personnage aimé des comics de super-héros !

La mort, phénomène pas si rare dans les comics.

Cette incroyable scène n’est pourtant pas unique ! En 1985, une couverture de chez DC met également en scène la mort de Kara dite « Supergirl » dans la série Crisis on Infinite Earths.

super-héros mort deuil

Il a souvent été dit que la première couverture à avoir créé ce genre de composition graphique est celle du Batman #156 de juin 1963, dans laquelle un super-héros debout, tient un être cher sans vie à la force de ses bras.

Mais quelques recherches sur ce style graphique permettent de découvrir qu’elle est bien plus ancienne que l’histoire des comics. La forme du “porteur debout” n’est pas un simple amusement d’illustrateurs de comics limité à quelques couvertures. C’est un stéréotype bien établi dans plusieurs productions graphiques populaires qui existaient bien avant l’apparition des comic books en 1934,. C’est le cas, par exemple des pulps ou même sur les affiches cinématographiques des années 1930 à 1950.

Amazing Geek vous propose un voyage au cœur des représentations artistiques héritées d’une iconographie chrétienne remontant au milieu de XIVème siècle.

Les « comics book dead » sont les produits d’une longue tradition graphique ancrée chez de nombreux artistes talentueux. On pensera évidemment à Jim Starlin, Bob Kane, John Byrne ou George Perez.

Amazing Geek vous propose un petit résumé sans prétention et sans exhaustivité pour montrer que comics et histoire de l’art peuvent se conjuguer sans prise de tête.

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