Posté 2 juillet 2019 par dans la catégorie Humeurs
 
 

The Walking Dead me manquera

Robert Kirman vient de surprendre tout le monde en annonçant la fin de The Walking Dead en comics, au numéro 193. S’il nous reste un ou deux tomes, selon la décision éditoriale de Delcourt avant d’en arriver là en France, c’est une décision qui me procure un sentiment étrange.

The Walking Dead revêt en effet une symbolique particulière à titre personnel. C’est par elle que je me suis relancé à fond dans la lecture de comics alors que je n’étais qu’à la fac et que je cherchais à faire autre chose que mater des séries TV ou des films ou jouer à des jeux-vidéos. En allant dans une librairie et, alors que le comics commençait déjà à avoir du succès (dix tomes avaient été publiés), je me suis retrouvé à acheter le tome 1 pour tester. C’était le premier comics indépendant que j’achetais et que je lisais et il allait me relancer dans une spirale qui allait vampiriser mes proches !

C’est assez simple, dès que j’ai fini le premier tome, il m’a fallu la suite. J’ai acheté au fur et à mesure de mes possibilités financières et des anniversaires les tomes suivants en tentant d’être à jour. J’ai entraîné dedans ma sœur et mon beau-frère (qui continuent encore et ont découvert le comics indépendant par là aussi), mon père (qui s’est arrêté à l’arrivée du Gouverneur car ça devenait trop gore) et surtout, ma copine.

 

 

Quand elle a vu les tomes chez moi, elle a voulu tester la série. Elle a avalé les tomes que j’avais en quelques jours. Grâce à ce comics, on s’est rapprochés et on a compris tous les deux que l’on kiffait à mort les comics et surtout l’écriture de ces derniers. C’est à ce moment-là que l’on a commencé à discuter. Parce que si une partie du lectorat discute de tel ou tel personnage, nous, on parlait sens du rythme, dialogues et timing.

Du coup, la série est intimement liée à ma vie et à notre vie, surtout. Désormais, on se bat pour savoir qui achètera le tome et si, de mon côté, il n’y a plus la même flamme qu’au début, la maîtrise narrative de Robert Kirman parvient toujours à me bluffer. Les planches de Charlie Adlard me manqueront aussi, son sens du détail sur les visages, son rendu des expressions faciales, etc. L’annonce nous a choqués tous les deux, un peu comme une petite claque. On ne s’y attendait pas et on sait déjà que la série va nous manquer mais aussi que, comme chaque étape qui se termine, elle augure autre chose. Un nouveau départ.

Alors, oui, ce n’est que du comics mais c’est marrant comme parfois, ces objets faits de papier peuvent impacter nos vies, sans forcément que l’on s’en rende compte, d’ailleurs. Et vous, c’est quoi le comics qui a marqué votre vie ?

 

Avez-vous apprécié cet article?
N’hésitez pas à le dire dans les commentaires. Ça nous fait toujours plaisir de vous lire.

Pour faire connaitre le site et nous soutenir, vous pouvez aussi partager nos publications sur les réseaux sociaux ou vous abonnez à notre newsletter.
Merci.


 
Comics Grinch râle beaucoup. Son origine vient de ses nombreuses grincheries envers BvS. Ayant gonflé sa petite amie avec ça, elle lui suggéra d'en parler avec d'autres. Ce fût chose faite. Vénère Grant Morrison, conchie Mark Millar.